Israël: première visite de parlementaires EELV

Des parlementaires français d'Europe-Écologie les Verts s'envolent jeudi en Israël. Ils visiteront également des Territoires palestiniens, a annoncé un communiqué d'European Leadership Network.

Une délégation de parlementaires d'Europe Ecologie-Les Verts se rend jeudi en Israël ainsi que dans les Territoires palestiniens pour une visite de quatre jours. Celle-ci sera conduite par Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, et François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Un premier voyage qui suscite des réactions tant côté israélien que pro-palestinien.

"Promouvoir le dialogue" avec Israël

Cette visite, la première pour des parlementaires de cette formation politique, "vise à promouvoir le dialogue, la coopération et les échanges d'information", selon le communiqué d'ELNET, une organisation européenne indépendante qui oeuvre au renforcement des relations euro-israéliennes, à l'origine du voyage.

La délégation de parlementaires écologistes rencontrera notamment le ministre israélien de l'Environnement Amir Peretz et le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki.

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine a dénoncé le programme "déconcertant" de ce voyage, car il ne prévoit que quelques heures dans les Territoires palestiniens, à Ramallah, sur quatre jours de visite.

"Une bande de guignols"

En Israël, un site d'opinion en français, JSS News a pour sa part déploré le fait qu'Israël autorise l'entrée de cette délégation.

"Comment Israël peut-il accepter de se laisser marcher dessus par une bande de guignols?", se demande le site, qui accuse EELV d'être de parti pris en faveur des Palestiniens.

"Si nous soutenons naturellement la lutte légitime pour le droit des Palestiniens, il faut aussi développer ces occasions d'étude et de réflexion avec la partie israélienne pour voir la réalité des faits", explique Jean-Vincent Placé, membre du groupe France-Israël au Sénat, dans des déclarations diffusées par les médias français.

M.G. avec AFP