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Politique

Ernaux et d'autres personnalités appellent à manifester le 16 octobre

Annie Ernaux, au Festival de Cannes, le 23 mai 2022.

Annie Ernaux, au Festival de Cannes, le 23 mai 2022. - Julie Sebadelha

"Nous appelons à unir nos forces dans la rue et à marcher ensemble", écrivent dans une tribune les écrivains Annie Ernaux et Pierre Lemaître, ou encore le comédien Yvan Le Bolloc'h.

La Prix Nobel de Littérature Annie Ernaux, ainsi qu'une soixantaine de personnalités de tous horizons, appellent à participer à la marche du 16 octobre contre la vie chère initiée par des partis et organisations de gauche, dans une tribune au Journal du Dimanche.

"Face à l'extrême-marché qui corrompt tout, face à l'extrême droite qui tire parti de la désolation pour avancer ses pions racistes, sexistes et liberticides, nous appelons à unir nos forces dans la rue et à marcher ensemble", écrivent les signataires du texte.

"Emmanuel Macron se saisit de l'inflation pour creuser les écarts de richesse"

"Personnalités engagées, du monde de la culture, des sciences, des mouvements sociaux, que nous soyons anticapitalistes, communistes, écologistes, insoumis, socialistes, nous marcherons le 16 octobre prochain à Paris, contre la vie chère et l'inaction climatique", ajoutent-ils.

Parmi les participants à cette tribune figurent donc Annie Ernaux, récompensée cette semaine du Nobel, ainsi que d'autres écrivains (Laurent Binet, Eric Vuillard, Pierre Lemaître, Edouard Louis...), des cinéastes et comédiens (Liliane Rovère, Eva Darlan, Yvan Le Bolloc'h...), le philosophe Didier Eribon, ou encore l'avocate et ancienne candidate LFI aux législatives Caroline Mecary.

Affirmant notamment qu'"Emmanuel Macron se saisit de l'inflation pour creuser les écarts de richesse, pour doper les revenus du capital, au détriment du reste", les signataires exhortent donc à "un sursaut populaire pour résister aux régressions et rouvrir un destin collectif fait de justice, de solidarité et de responsabilité écologique".

Cette marche du 16 octobre à Paris doit rassembler La France insoumise, le PS, EELV, et d'autres organisations de gauche.

S. V. avec AFP