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Politique

Enquête ouverte sur la mort d'une étudiante française en Hongrie

Une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et meurtre" a été ouverte en France sur la mort en 2009 en Hongrie d'une jeune étudiante, Ophélie Bretnacher. Le corps d'Ophélie Bretnacher a été retrouvé le 12 février 2009 sur les rives du Danub

Une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et meurtre" a été ouverte en France sur la mort en 2009 en Hongrie d'une jeune étudiante, Ophélie Bretnacher. Le corps d'Ophélie Bretnacher a été retrouvé le 12 février 2009 sur les rives du Danub - -

PARIS - Une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et meurtre" a été ouverte en France sur la mort en 2009 en Hongrie d'une jeune...

PARIS (Reuters) - Une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et meurtre" a été ouverte en France sur la mort en 2009 en Hongrie d'une jeune étudiante, Ophélie Bretnacher, apprend-on au parquet de Paris.

Cette procédure fait suite à une plainte avec constitution de partie civile de la famille de la victime, précise-t-on. Le juge d'instruction français pourra reprendre l'enquête abandonnée par la police hongroise qui estime qu'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.

La famille considère que toute la lumière n'a pas été faite sur ce décès.

Le corps d'Ophélie Bretnacher a été retrouvé le 12 février 2009 sur les rives du Danube, à Budapest, deux mois après la disparition de l'étudiante.

Le corps ne portait pas de traces de coups et la cause de la mort est probablement la noyade, ont conclu les médecins légistes français et hongrois.

Ophélie Bretnacher, 22 ans, qui résidait en Hongrie depuis le mois de septembre 2008, avait disparu après avoir quitté seule un bar-discothèque vers 03h00 du matin.

Son sac et son téléphone portable avaient été retrouvés sur un des ponts du Danube reliant Buda et Pest, le Lanchid (pont des Chaînes).

Des enregistrements de vidéosurveillance la montrent pénétrer sur le pont mais on ne la voit pas en ressortir.

L'hypothèse criminelle, avec le scénario d'un agresseur projetant la jeune femme dans le fleuve, ne semble donc pas pouvoir être écartée dans l'absolu, selon la famille.

Le sujet a déjà suscité des divergences entre la France et la Hongrie, Paris envoyant le 23 janvier 2009 une demande d'entraide judiciaire à Budapest pour obtenir la réouverture de l'enquête.

Thierry Lévêque, édité par Clément Dossin