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Violences du 1er-Mai: Macron accuse les insoumis de "faire la courte échelle au RN"

Emmanuel Macron à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, le 25 avril 2023.

Emmanuel Macron à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, le 25 avril 2023. - GONZALO FUENTES / POOL / AFP

Le président de la République a de nouveau pris pour cible la France insoumise, au surlendemain de la mobilisation du 1er-Mai et des violences dans certains défilés.

Après une nouvelle mobilisation massive le 1er-Mai, émaillée de violences dans certaines villes, Emmanuel Macron continue de cibler La France insoumise.

"Les insoumis font la courte échelle au RN", a fustigé le président lors du Conseil des ministres, indiquent des participants à BFMTV. "Les factieux nourrissent les factions."

Invité mardi de BFMTV-RMC, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait accusé Jean-Luc Mélenchon d'avoir "une partie de responsabilité" dans les violences du 1er-Mai et dénoncé le "silence complice" du leader insoumis, qui avait ensuite vertement répliqué en le qualifiant de "chef lamentable".

"Les factieux" dans le viseur d'Emmanuel Macron

Lors de son interview télévisée en mars sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron avait déjà déclaré ne "pouvoir accepter ni les factieux ni les factions". Il évoquait alors, selon une explication du porte-parole du gouvernement Olivier Véran, ceux qui "noyautaient" les manifestations quotidiennes contre le projet de réforme des retraites après la décision du gouvernement d'utiliser le 49.3 pour faire passer la réforme à l'Assemblée nationale.

"Quand les États-Unis d’Amérique ont vécu ce qu’ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu’il a vécu (…), on ne peut accepter ni les factieux, ni les factions dans la République", avait alors juge Emmanuel Macron, déclenchant l'indignation d'élus dont le député LFI Alexis Corbière et du secrétaire général du syndicat Force ouvrière Frédéric Souillot.

Thomas Soulié, Marie-Pierre Bourgeois, Glenn Gillet