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Tour de France - Hollande rend hommage à Péraud et vante le "travail d'équipe"

François Hollande applaudit le coureurs du Tour de France le 18 juillet.

François Hollande applaudit le coureurs du Tour de France le 18 juillet. - Eric Feferberg - Pool - AFP

François Hollande a rendu hommage samedi au Français Jean-Christophe Péraud, victime d'une lourde chute vendredi sur le Tour de France, et vanté "le travail d'équipe" à l'occasion de sa visite en Lozère pour la 14e étape. "On gardera de ce Tour 2015 votre chute et puis demain votre victoire, parce qu'elle va arriver", a lancé le président à Jean-Christophe Péraud (AG2R La Mondiale), qui s'est retrouvé au sol vendredi lors de la 13e étape mais s'est remis en selle samedi.

Pour François Hollande, "le Tour c'est aussi le sacrifice, c'est un travail d'équipe", a-t-il déclaré à France 2. "On ne peut pas réussir tout seul, c'est impossible, ça ne vaut pour aucune équipe, ça ne vaut pas pour un pays", a-t-il insisté, après avoir suivi les 40 derniers kilomètres de l'étape depuis la voiture du directeur du Tour, jusqu'à Mende, où les Français Thibaut Pinot et Romain Bardet sont arrivés deuxième et troisième, derrière le Britannique Steven Cummings.

En bon sportif, Thibaut Pinot ne se satisfait quant à lui pas du tout de ce classement. Il a confié au Parisien que "deuxième sur le Tour, ça ne sert à rien!".

Interrogé sur sa possible venue sur le Tour en 2017 en tant que chef de l'Etat, après l'élection présidentielle, François Hollande a souri: "ça dépendra des décisions que j'aurai prises et des choix des Français si je prenais une décision de cette nature". "Mais je reviendrai toujours sur le Tour de France. Je ne viens pas par obligation (...) je viens pour mon propre plaisir", a-t-il ajouté. Au sujet des soupçons de dopage après les performances du maillot jaune britannique Chris Froome, François Hollande a relevé qu'"il n'y a jamais eu autant de contrôles sur le Tour de France". "Je fais confiance à ceux qui à travers les tests, les contrôles, font que la course soit transparente", a-t-il poursuivi. Le président est aussi revenu à l'occasion de cette interview sur le soutien à apporter aux éleveurs face à la "crise agricole".

la rédaction avec AFP