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Tirs à "Libération": la classe politique solidaire avec les médias

François Hollande

François Hollande - -

Des policiers ont été déployés lundi matin devant les sièges des grands médias parisiens, qui ont eux-mêmes renforcé leur sécurité, peu après la fusillade survenue lundi matin à Libération où un homme a été grièvement blessé.

François Hollande, en voyage officiel dans les territoires palestiniens, a demandé au ministre de l'Intérieur Manuel Valls de "mobiliser tous les moyens" pour arrêter le ou les auteurs des coups de feu qui ont notamment blessé un photographe de Libération.

"Le président de la République a appris avec émotion l'attaque à main armée perpétrée au siège du journal Libération", précise l'Elysée dans un communiqué, rappelant que "cette agression fait suite à une tentative commise vendredi dernier dans les locaux de BFMTV".

"L'individu court, il représente un véritable danger", a de son côté déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'un point presse devant le siège du journal Libération. Manuel Valls a aussi évoqué une "scène de guerre" dans le hall du quotidien, d'une "très grande violence", "qui n'avait "rien à voir avec la démocratie".

"L'idée de Liberté prise pour cible"

"Toutes les mesures sont prises à la fois pour retrouver celui qui a commis cet acte et pour sécuriser l'ensemble des organes de presse dans la capitale", a détaillé la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, devant le siège de Libération. Selon elle, "c'est la première fois qu'un organe de presse est ainsi frappé".

Harlem Désir, le numéro un du PS, a exprimé lundi son "effroi" avant d'affirmer sa "totale solidarité", estimant que s'en prendre à un journal, c'est viser "notre liberté à tous".

"Je suis profondément choqué et indigné par la violente attaque armée dont Libération a fait l’objet ce lundi", écrit pour sa part le président de l'UMP Jean-François Copé.

"Quelques jours après une tentative d’attaque similaire contre BFM, c’est bien la profession des journalistes qui semble être visée. C’est l’idée même de la Liberté qui semble prise pour cible", écrit aussi le député-maire de Meaux.

S.A. avec AFP