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Élysée

Somalie : Hollande assume l'opération de récupération de l'otage

François Hollande, mercredi, lors de ses voeux à la presse

François Hollande, mercredi, lors de ses voeux à la presse - -

Mercredi, lors de ses vœux de la presse, le président français a revendiqué l'opération menée par la France pour récupérer l'otage Denis Allex et qui s'est soldée par son probable assassinat.

François Hollande assume. Mercredi, le président français a revendiqué "pleinement" l'opération menée en Somalie par la France pour tenter sans succès de récupérer l'agent de la DGSE Denis Allex, retenu en otage depuis 2009. Et ce, malgré "l'assassinat" de cet otage et la mort de deux militaires.

Cette opération, "je l'ai décidée il y a plusieurs semaines, elle était prévue ce jour-là, ou plus exactement cette nuit-là", a déclaré François Hollande à propos du raid du service action de la DGSE mené dans la nuit de vendredi à samedi en Somalie, quelques heures après le début de l'offensive française au Mali.

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"Elle aurait pu réussir, elle devait réussir. En même temps, aussi lourdes soient les conséquences, puisqu'il y a eu la mort, l'assassinat de l'otage et deux soldats tués, je revendique cette opération pleinement", a poursuivi le président, mercredi, lors de ses voeux à la presse.

"Il faut être ferme"

"C'est aussi un message que nous envoyons : la France ne peut pas accepter que ses ressortissants soient détenus. (...) C'est en étant fermes, y compris en intervenant comme nous le faisons au Mali que nous fairons céder les ravisseurs et les preneurs d'otage".

L'opération commando menée dans la nuit de vendredi à samedi s'était soldée par un échec. Dès samedi matin, le ministère de la Défense avait présenté Denis Allex comme mort à l'issue d'un assaut ayant également coûté la vie à deux soldats français membres du commando et 17 "terroristes".

L'exécutif avait ensuite nuancé le propos, François Hollande parlant samedi soir d'un otage "sans doute" assassiné par ses geôliers.