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Sécurité, santé, écologie... Emmanuel Macron se dit "aux côtés de la ruralité" et exclut toute "fatalité"

Emmanuel Macron en déplacement dans le Lot-et-Garonne le 2 octobre 2023

Emmanuel Macron en déplacement dans le Lot-et-Garonne le 2 octobre 2023 - BOB EDME / POOL / AFP

Le président de la République s'exprimait ce lundi dans le Lot-et-Garonne après avoir annoncé la création de 238 brigades de gendarmerie partout en France. Il en a profité pour aborder d'autres thèmes comme l'écologie ou la santé.

"On va tous y arriver." Lors d'une interview majoritairement consacrée à la sécurité diffusée ce lundi soir sur France 3, Emmanuel Macron a assuré que son gouvernement était "aux côtés de la ruralité".

"Il n'y a pas de fatalité qu'il s'agisse de la sécurité, de la santé, de l'écologie ou de l’école. Il y a juste à nous mobiliser tous ensemble. Le gouvernement investit sur chacun de ces sujets (...) On va tous y arriver", a-t-il lancé.

"Le droit de vivre tranquille"

Depuis le Lot-et-Garonne, où il a annoncé dans la journée la création de 238 brigades de gendarmerie entre novembre de cette année et 2027, Emmanuel Macron y a vu un "besoin du pays tout entier", un "besoin de sécurité et d'ordre".

"Nous avons un problème de sécurité partout dès qu'il n'y a pas de présence. C'est pour ça qu'il fallait en remettre", a-t-il justifié.

La création de ces brigades "est une façon d'être aux côtés de nos concitoyens qui veulent le droit de vivre tranquille, et ça, ça n'a pas de couleur politique". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a d'ailleurs évoqué une spécialisation d'une "partie des brigades dans les violences intrafamiliales".

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Autre thème de cet entretien d'une dizaine de minutes sur la télévision publique: l'écologie. "On rentre dans le vif du sujet", a-t-il précisé en évoquant la planification écologique. Le président qui a dévoilé la semaine dernière cet agenda, après des mois d'hésitations, mise sur les RER métropolitains, le développement massif de l'hydrogène et l'essor des pompes à chaleur construites en France pour tenir les objectifs.

Enfin, le président a évoqué la question des déserts médicaux, dont la fin du numerus clausus donnera ses fruits d'ici 2030. "On a un problème de médecins en France", a reconnu Emmanuel Macron avant de conclure: "Je salue les médecins, c'est un sacerdoce laïc."

Théo Putavy