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Petit-neveu de Brigitte Macron agressé: Emmanuel Macron dénonce "la brutalité et la bêtise"

Le président de la République a réagi, en déplacement en Islande, à l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron lundi soir à Amiens après l'interview télévisée du chef de l'État.

"La violence n'a pas sa place en démocratie." Quelques heures après l'annonce de l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron à Amiens, le président de la République a apporté tout son "soutien" et son "affection" à Jean-Baptiste Trogneux.

"Il a été agressé parce que c'est notre petit-neveu (...) Il a été confronté à la brutalité, à la violence et à la bêtise (...) Je souhaite qu'il soit complètement rétabli", a déclaré à la presse Emmanuel Macron en déplacement à Reykjavik en Islande.

Des actions "inqualifiables"

Jean-Baptiste Trogneux a été violemment agressé alors qu'il regagnait son domicile à Amiens, au-dessus de la chocolaterie dont il est propriétaire. Interrogé par BFMTV, son père a parlé de "coups de poing dans la figure, à plusieurs reprises, ils l'ont jeté au sol et l'ont tabassé avec des coups de pieds dans la tête, dans la tempe, dans les doigts, dans les bras".

"En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables", a ajouté Emmanuel Macron.

Alors que le débat autour de la protection des élus, ravivé par la récente démission du maire de Saint-Brévin, est au cœur de l'actualité, le chef de l'État a rappelé qu'"aucune forme de violence ne se justifie". "La violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes."

Condamnation unanime

Un peu plus tôt dans la journée, Brigitte Macron avait elle aussi réagi à l'agression de son petit-neveu, propriétaire d'une chocolaterie amiénoise. Elle s'était indignée de la "lâcheté, la bêtise et la violence" des auteurs de l'agression.

"J'ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire", a-t-elle confié.

Du côté de la classe politique, les condamnations ont été unanimes, quel que soit la position sur l'échiquier politique.

Marine Le Pen, la présidente des députés RN à l'Assemblée, a appelé à des sanctions "très sévères" contre les auteurs présumés de "ce type d'agissements".

Elle a été rejointe par le président LR Éric Ciotti qui a condamné "avec fermeté". "Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. La sanction doit être implacable pour ces agresseurs", a-t-il écrit sur Twitter.

Le leader insoumis, Jean-Luc Mélenchon a également "protesté" contre l'agression mais a demandé à Emmanuel Macron et "Madame d'en faire autant pour nos amis agressés ou menacés sans réserver leur sollicitude au seul Zemmour quand il fut molesté".

Théo Putavy