Nouvel An lunaire: Emmanuel Macron adresse ses "meilleures vœux" à la communauté asiatique

Dans une vidéo publiée sur Twitter, le président de la République a également dénoncé le racisme anti-asiatique qui s'est exarcebé au début de la crise du coronavirus.

Emmanuel Macron a adressé aux Français d'origine asiatique ses meilleurs vœux, à l'occasion du Nouvel An lunaire, ce vendredi dans une vidéo partagée sur Twitter. Le président de la République est également revenu sur le racisme subi par cette communauté au début de la crise sanitaire.

Des raisons "d'espérer"

Dans une vidéo déjà partagée des milliers de fois, Emmanuel Macron leur "témoigne toute son amitié" et "transmet [s]es vœux les plus chaleureux", à l'occasion du Nouvel An lunaire, placé sous le signe du buffle.

"Que cette année soit remplie d'espoir, de joie, de bonheur pour vous-mêmes et pour vos proches (...) et remplie de raisons d'espérer."

S'adressant à ceux qui font vivre ce lien avec "la Chine, la Corée, le Viêtnam et une grande partie de l'Asie du Sud-Est", le chef d'État a remercié leur "dynamisme et leur engagement" dans le monde culturel, associatif, économique, politique.

Une pandémie qui "prive de chaleur humaine"

Le chef d'État est ensuite revenu sur les circonstances dans lesquelles se fête cette année ce Nouvel An lunaire:

"Cette période festive est normalement l'occasion de voir nos proches, de partager un repas en famille, de donner aux aînés toute l'attention qu'ils méritent. Je sais combien, en ce moment-même, la pandémie vous prive de cette chaleur humaine", reconnaît-il.

Les restrictions qui s'imposent "sont aussi un sacrifice", ajoute Emmanuel Macron.

"Mes pensées vont également à toutes les familles qui ont perdu des proches à cause de l'épidémie de Covid-19", poursuit-il.

Racisme anti-asiatique

En dernière partie de vœux, Emmanuel Macron est enfin revenu sur le racisme anti-asiatique qui a été exacerbé par le coronavirus, avec des agressions en Ile-de-France:

"Cette pandémie a aussi malheureusement déversé son flot de haine aveugle. Et ce n'est pas le moindre mot. Dès le premier jour de l'épidémie dans notre région, je me souviens des attaques, des accusations, de la discrimination que nous avons vécu, que vous avez vécu", a rappelé le chef d'État.

Le président a tenu à souligner "l'engagement de la République de n'accepter aucun racisme, aucune insulte, aucune violence, quelque en soit le motif. "

Par E.P avec AFP