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Élysée

"Nous n'en avons pas pas terminé avec la pandémie": Macron appelle à la "plus grande vigilance"

Le président de la République a lancé un appel à la vigilance, face à la reprise épidémique constatée ces dernières semaines.

Ne pas se relâcher. Dans son allocution de ce mardi depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a dans un premier temps abordé la situation sanitaire en France et la circulation du Covid-19 dans le pays. Selon lui, le contexte actuel "doit nous conduire à la plus grande vigilance.

"L’OMS le dit, la cinquième vague a commencé en Europe. L’augmentation de 40% en une semaine de notre taux d’incidence et la remontée des hospitalisations sont des signaux d’alerte", a-t-il dit.

Dans son propos, le chef d'État a également assuré avoir une pensée pour tous les Français qui souffrent d'une forme longue de la maladie.

"Nous n’en avons pas terminé avec la pandémie. Je pense à ceux touchés par le covid long avec une perte de goût, d'odorat, un épuisement, une dégradation de la santé mentale. Il nous faudra vivre avec le virus et ses variants jusqu’à ce que la population mondiale soit immunisée. La France s’est engagée pour donner des doses aux pays les plus pauvres, nous sommes au rendez-vous de cette solidarité internationale", a-t-il encore martelé.

Rappel des gestes barrières

Ce mardi, le taux d'incidence en France est de 75 pour 100.000 habitants, soit une augmentation de 23% en une semaine, ce qui correspond à un peu plus de 7200 cas quotidiens. Les hospitalisations progressent également, avec 6865 patients actuellement admis dans l'ensemble du pays, dont 1140 en soins critiques - des niveaux pour l'heure bien moins elévés que ceux constatés lors des précédentes vagues.

Le chef d'État a rappelé l'importance de respecter les gestes barrières afin de briser les potentielles chaînes de contamination, mais aussi afin de ne pas engorger le système hospitalier, comme cela a pu être le cas par le passé.

Ces dernières semaines, les professionnels de santé ont multiplié les appels en ce sens, à l'image de l'infectiologue Gilles Pialoux, qui rappelait qu'"on a vu leur efficacité" et qu'"on n'y arrivera pas s'il y a un abandon". Au cœur de l'été, le Conseil scientifique avait également alerté sur l'effet de ces relâchements, tout comme l'Assurance maladie, qui de son côté s'inquiétait de la recrudescence des virus d'hiver.

Fin octobre, le gouvernement avait lancé une campagne afin de rappeler aux Français l'importance de ces gestes.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV