Migrants: "nous devons être solidaires", affirme Hollande

La semaine dernière, L'Allemagne dévoilait un chiffre exceptionnel: le pays s'attend en effet à recevoir 800.000 demandeurs d'asile sur l'année 2015. Un effort qui ne doit pas être supporté que par l'Allemagne, a estimé lundi François Hollande lors d'un point presse commun avec la chancelière allemande, Angela Merkel.

"Nous sommes solidaires, et nous devons l'être", a déclaré le président français, évoquant une situation à laquelle l'Europe va devoir s'habituer. "Aujourd'hui c'est une situation exceptionnelle, a souligné François Hollande, mais c'est une situation exceptionnelle qui va durer. Nous ne devons pas attendre mais nous organiser."

Et d'appeler de ses voeux la mise en place d'actions concrètes et rapides via un "un système unifié de droit d'asile". "D'abord, une accélération des centres d'accueils mis en place en Italie et en Grèce, a-t-il demandé. Il faut faire la distinction entre les personnes qui relèvent de l'asile et les personnes qui viennent pour une migration."

"Ensuite, il doit y avoir une répartition des personnes qui relèvent du droit d'asile", a-t-il poursuivi. "Il n'est pas question d'avoir un pays qui accueille plus que d'autres. Nous devons avoir une politique migratoire commune. C'est une responsabilité qui ne peut être laissée à un pays", a insisté François Hollande.

S. C.