BFMTV
Élysée

Macron va présenter ce mardi son plan automobile depuis une usine Valeo dans les Hauts-de-France

Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 18 mai 2020

Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 18 mai 2020 - FRANCOIS MORI / POOL / AFP

Cette visite prévue dans l'après-midi succèdera à une réunion des grands acteurs de la filière automobile à l'Elysée.

Emmanuel Macron présentera ce mardi le plan de soutien à la filière automobile, durement éprouvée par la crise du coronavirus, dans une usine du groupe Valeo dans les Hauts-de-France, a indiqué ce lundi soir l'Elysée.

Avant ce déplacement à Etaples, près du Touquet, dans le Pas-de-Calais, le chef de l'Etat s'entretiendra avec Jean-Dominique Sénard, le PDG de Renault, à l'Elysée. Puis il réunira à 10h les acteurs de la filière automobile pour faire le point sur l'impact de la crise et les moyens d'en sortir.

Les ministres Bruno Le Maire (Economie), Elisabeth Borne (Transition écologique) et Muriel Pénicaud (Travail) ainsi que la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher participeront à ces échanges qui réuniront une trentaine de personnes dans deux salles de l'Elysée pour respecter les consignes de distanciation.

Des aides sous conditions

C'est à l'issue de cette réunion de travail que le président et les ministres "rendront les arbitrages sur le plan", a précisé l'Elysée. Le soutien sera notamment lié à des engagements des entreprises sur le maintien en France de la production, de l'emploi et du savoir-faire, a ajouté la présidence.

La présentation de ce plan par Emmanuel Macron, attendu à Etaples à 15 heures avec Bruno Le Maire et Elisabeth Borne, intervient trois jours avant celle du plan d'économies de deux milliards d'euros que doit dévoiler vendredi le groupe Renault.

"Soutenir et sauver Renault c'est soutenir et sauver la filière automobile", qui pèse en France 400.000 emplois industriels directs et 900.000 avec les services, souligne l'Elysée.

Bruno Le Maire a expliqué ces derniers jours que le plan de soutien serait orienté vers les technologies vertes et a réclamé en échange une relocalisation de productions en France.

Me.R. avec AFP