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Élysée

Loi Travail: "Si le dialogue est toujours possible, il n'est jamais basé sur un ultimatum"

En marge du G7 qui se déroule au Japon, le président de la République a défendu "une loi bonne" car elle répond à la "cohérence" de son quinquennat.

François Hollande a choisi la ligne de la fermeté face aux opposants à la loi Travail. Interrogé en marge du G7 qui se tient actuellement au Japon, le président de la République a assuré souhaiter vouloir "que nous puissions aller jusqu'au bout" avec "cette loi de progrès puisse être la loi de tous, pour tous". Soutenant ainsi son Premier ministre, Manuel Valls, et écartant un retrait de la cette réforme.

Pour le président de la République, "des mesures nécessaires ont été prises" par le gouvernement pour répondre aux besoins premiers des citoyens. "Notre premier devoir c'est de tout faire pour approvisionner en carburant les consommateurs, de fournir les services publics essentiels et d'assurer les transports", a rappelé François Hollande afin de faire valoir "la liberté de circuler". Assurant l'avoir fait dans "le respect des droits".

"Je l'ai voulue cette réforme"

Il n'est donc pas question de reculer malgré les risques de pénurie et les menaces de grève qui pèsent sur l'Euro de football. "Je l'ai voulue cette réforme, elle est en cohérence avec ce que nous faisons depuis quatre ans", a martelé le chef de l'Etat. Parlant d'une réforme qui est "bonne", François Hollande précise que la concertation avec les partenaires sociaux a déjà eu lieu. "On ne peut pas accepter qu'il y ait une centrale syndicale qui dise ce qu'est la loi", lance-t-il dans une pique à la CGT, jamais nommée.

"Le dialogue est toujours possible mais il n'est jamais basé sur un ultimatum", a prévenu le chef de l'Etat depuis le Japon, alors que l'intersyndicale a appelé vendredi à "amplifier les mobilisations". Pour atteindre ses objectifs, François Hollande pourrait s'appuyer sur les "syndicats réformistes", comme la CFDT, la CFTC, la FAGE, le premier syndicat étudiant, qui "ont participé cette discussion" mais surtout "aujourd'hui considèrent que ce texte est un progrès". 

J.C.