Jacques-Antoine Granjon: "Hollande a été très réactif"

Interrogé par BFMTV après la visite de François Hollande dans les locaux de son entreprise, le patron de Vente-privée a réaffirmé que le terrain était propice à la création d'entreprises en France. Mais que l'optimisation fiscale des grands groupes américains représentait un frein considérable.

Symbole de la réussite d'une entreprise française à l'international, Vente-privée.com a reçu ce jeudi la visite de François Hollande dans ses locaux de la Plaine Saint-Denis (93). Pour le plus grand bonheur de son patron, Jacques-Antoine Granjon.

Sur BFMTV, ce dernier en a dit un peu plus sur les coulisses de ce déplacement présidentiel: "j'avais vu Hollande il y a quelques jours et je lui avais proposé de venir me voir après son voyage aux USA, il m'a dit non non, je vais venir avant. Il a été très réactif, on a organisé très rapidement cette visite."

"Je n'ai pas de problème à payer mes impôts en France"

Dans la foulée du chef de l'Etat, le dirigeant a également fustigé l'optimisation fiscale pratiquée par les géants américains de l'internet. Car même si "il y a un terrain extrêmement positif en France pour monter des entreprises", "on se retrouve dans un monde où une entreprises comme Venteprivée.com payent autant d'impôts en France que Apple, Google, Facebook, ebay et Amazon réunis".

"Je n'ai pas de problème à payer des impôts en France, le souci que j'ai c'est la concurrence déloyale qu'exercent ces Américains. Ils peuvent donc faire des investissements plus importants", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la cote de popularité -au plus bas- de François Hollande, Jacques-Antoine Granjon a déclaré: "peut être que le fait qu'il soit bas dans les sondages va faire qu'il se passera des choses dans les prochains mois".

Y. D.