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Élysée

Hollande veut faire de 2016 "l'année de la Marseillaise"

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François Hollande a souhaité mercredi au stade Bauer de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) faire de 2016 "l'année de la Marseillaise" à l'occasion de l'Euro de football. Le président en a également profité pour exalter dans le même élan les valeurs de citoyenneté et de solidarité face au drame des réfugiés.

"Les valeurs du sport, c'est le dépassement, c'est l'engagement, c'est la solidarité et c'est le rassemblement", a lancé le chef de l'Etat sur la pelouse du club, devant les "11 tricolores", comité d'organisation du prochain Euro de football organisé en France. "Les maillots peuvent être de toutes les couleurs" mais "il y a un maillot qui est unique au monde, c'est le maillot bleu, le maillot de l'équipe de France", a-t-il expliqué devant un parterre de jeunes joueurs du Red Star portant le maillot vert du club.

Eloge de la Marseillaise

"Porter un maillot, c'est dire son appartenance à la France mais aussi à une solidarité humaine, à des valeurs. Porter un maillot, c'est aussi le respecter et le faire respecter", a poursuivi le président de la République avant de faire l'éloge de la Marseillaise "un hymne qui nous rassemble tous".

"C'est très important qu'elle soit toujours respectée, toujours partagée, toujours connue (...) et je veux faire de l'année 2016, en même temps que l'Euro, l'année de la Marseillaise pour qu'elle puisse être partout célébrée, parce que dans les moments que nous traversons, c'est très important que nous puissions nous unir", a expliqué François Hollande mettant notamment en garde contre "des crispations identitaires" sur la question de l'accueil des réfugiés. "Ca peut traverser notre pays parfois, ça peut même opposer les uns les autres, faire surgir une fois encore des crispations identitaires mais ce ne serait pas la France", a-t-il affirmé.

"La France doit être capable lorsque des hommes et des femmes sont en danger de les accueillir. La France et l'Europe doivent être capables aussi de maîtriser les frontières et de faire en sorte que ne viennent que ceux qui sont dans l'obligation d'aller vers nous pour sauver leur propre vie", a aussi plaidé François Hollande alors que l'accueil en France de 24.000 réfugiés, fuyant notamment la guerre en Syrie, provoque des crispations dans la classe politique.

la rédaction avec AFP