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Élysée

Hollande : la France un pays parfois "dans la colère" mais "qui avance"

François Hollande le 15 novembre 2013, à l'hôtel de Ville de Paris devant les maires francophones.

François Hollande le 15 novembre 2013, à l'hôtel de Ville de Paris devant les maires francophones. - -

François Hollande a affirmé vendredi dans une allusion aux difficulté traversées actuellement par l'exécutif, que la France "peut parfois être dans le doute, dans l'inquiétude, et même dans la colère" mais reste "un pays qui avance" et "arrive à gagner des victoires".

Dans un contexte de croissance en berne et de perte de confiance dans l'exécutif, François Hollande a tenté la méthode coué, vendredi, devant les maires francophones.

La France "peut parfois être dans le doute, dans l'inquiétude, et même dans la colère" mais reste "un pays qui avance" et "arrive à gagner des victoires", a ainsi déclaré le président de la République.

"La France est pays qui connaît comme d'autres des difficultés économiques, qui fait tout pour les surmonter", a-t-il ajouté, dans une intervention devant les maires francophones réunis en congrès à l'hôtel de Ville de Paris.

"Parfois on n'a pas le choix"

"La France, a-t-il enchaîné, est un pays qui ne se résigne jamais, qui peut parfois être dans le doute, dans l'inquiétude, et même dans la colère. Mais c'est un pays qui avance, un pays qui lutte et c'est un pays qui arrive à gagner des victoires qui sont celles de la dignité, qui sont celles de la liberté et qui sont celles aussi de l'universalité".

"Faire gagner la France, c'est aussi faire gagner la francophonie", a conclu François Hollande qui s'exprimait, notamment, au côté du maire de Paris, Bertrand Delanoë, président de l'Association des maires francophones (AIMF).

Soulignant que Bertrand Delanoë, après deux mandats successifs avait décidé de ne pas en briguer un troisième aux prochaines municipales, le président, au plus bas dans les sondages et confronté à une grave crise de confiance, a glissé sur le ton de la plaisanterie: "Parfois on n'a pas le choix, ce sont d'autres qui décident à votre place"

M.R. avec AFP