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Élysée

Hollande à Moscou, à la veille d'une rencontre avec Poutine

François Hollande est arrivé mercredi soir en Russie pour une visite de 24 heures

François Hollande est arrivé mercredi soir en Russie pour une visite de 24 heures - -

Cette visite de 24 heures en Russie, où il doit rencontrer jeudi Vladimir Poutine, est la première depuis l'élection du chef de l’État français en mai.

François Hollande est arrivé mercredi soir à Moscou pour une visite de 24 heures en Russie et un tête-à-tête avec son homologue russe Vladimir Poutine jeudi au Kremlin.

Cette visite en Russie, la première depuis l'élection du chef de l'Etat français en mai, vise à resserrer les liens économiques mais aussi personnels entre les deux dirigeants alors que Paris et Moscou divergent sur les voies et moyens de rechercher une solution à la crise syrienne.

Quatre ministres ainsi que Trierweiler

François Hollande est accompagné de quatre ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Aurélie Filippetti (Culture) ainsi que de Valérie Trierweiler, sa compagne.

Après une rencontre avec des chefs d'entreprise jeudi matin, suivie des visites d'un centre de recherche d'Airbus et du musée Pouchkine, François Hollande entamera le volet politique de son déplacement par un entretien d'une heure à la mi-journée avec Vladimir Poutine.

Un déjeuner de travail en formation "élargie", une conférence de presse puis une nouvelle rencontre avec les milieux d'affaires franco-russes au Kremlin, en présence des deux présidents, avant une rencontre avec la communauté française, clôtureront cette journée.

Une quinzaine de dirigeants d'entreprises

Dans sa délégation, le président français a emmené également une quinzaine de dirigeants d'entreprises parmi lesquels ceux de Airbus, Arianespace, Astrium, LVMH, Sanofi, SNCF, Thales et Total.

Sur le dossier syrien, Paris juge un départ de Bachar al-Assad nécessaire pour parvenir à une solution politique tandis que Moscou estime qu'il revient aux Syriens de déterminer leur destin.

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