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Élysée

François Hollande promet de tenir "tous" ses engagements

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Le président François Hollande a promis ce mardi soir sur France 2 de tenir "toutes" ses promesses de campagne, tout en respectant les engagements de réduction des déficits publics pris par la France.

"Ce que j'ai promis, je le tiendrai - tout - dans le calendrier tel qu'il est prévu", a déclaré le nouveau président de la République, soulignant qu'il était "élu pour cinq ans, pas simplement pour trois mois" et qu'il s'engageait à conserver "le même objectif de réduction des déficits publics" qui doivent être ramenés à 3% du PIB en 2013 et à zéro en 2017. Selon lui, "il va falloir faire un effort, c'est certain, mais cet effort sera justement réparti" avec des "décisions fiscales qui s'adresseront à ceux qui ont le plus" et seront annoncées en juillet et août. Insistant sur sa volonté de respecter les "engagements budgétaires" de la France, François Hollande a souligné que "quand nous n'avons pas d'argent, nous ne pouvons pas le dépenser".

Une intervention armée en Syrie n'est pas exclue

Pour sa première prestation télévisée, le chef de l'Etat français a évoqué, au lendemain des massacres de Houla, le scénario d'une intervention militaire en Syrie mais à l'unique condition de disposer d'un mandat des Nations unies. "Une intervention armée n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a estimé François Hollande. "A moi, à d'autres, de convaincre Russes et Chinois" de ne pas y mettre leur veto. Vladimir Poutine ", avec la Chine", "est le plus en retrait" sur "ces questions de sanctions". "Nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar el Assad massacrer son propre peuple", a ajouté François Hollande.

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les Grecs doivent "faire le choix de l'Europe"

Evoquant également la crise de la zone euro, François Hollande a une nouvelle fois souhaité que "les Grecs fassent le choix de l'Europe". Mais il a critiqué les propos de Christine Lagarde, directrice générale du FMI et ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, qui demandait aux Grecs "de payer leurs impôts". "C'est vrai qu'il y a des Grecs très riches qui échappent à l'impôt, et ça ne doit pas être accepté", a-t-il concédé, mais "je suis pour le respect (...) c'est un changement par rapport à la période antérieure".