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Élysée

François Hollande parle de la Syrie, du Smic et de la croissance

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François Hollande a donné sa première interview post-présidentielle dans le JT de 20 heures de France 2. Le chef de l'Etat a évoqué plusieurs sujets parmi lesquels : la Syrie, le Smic et la croissance.

François Hollande n'a pas exclu mardi soir sur France 2 une intervention militaire étrangère en Syrie, mais exclusivement sous mandat de l'ONU, et a confirmé, malgré la crise de la zone euro, son calendrier de réformes dans le respect absolu des obligations budgétaires. Pour sa première prestation télévisée depuis son investiture il y a deux semaines, le chef de l'Etat français a pour la première fois évoqué, au lendemain des massacres de Houla, le scénario d'une intervention militaire en Syrie mais à l'unique condition de disposer d'un mandat des Nations unies. "Une intervention armée n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a estimé François Hollande.

"A moi, à d'autres, de convaincre Russes et Chinois" de ne pas y mettre leur véto, a-t-il ajouté à trois jours de sa première rencontre à Paris avec le président russe Vladimir Poutine. "C'est lui pour l'instant, avec la Chine, qui est le plus en retrait par rapport à ces questions de sanctions. Eh bien, nous devons le convaincre que ce n'est pas possible de laisser le régime de Bachar el Assad massacrer son propre peuple", a ajouté François Hollande.

François Hollande évoque la crise de la zone euro

Evoquant également la crise de la zone euro, François Hollande a une nouvelle fois souhaité que "les Grecs fassent le choix de l'Europe". Mais il a critiqué les propos de la directrice générale du FMI et ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde, demandant aux Grecs de payer leurs impôts. "C'est vrai qu'il y a des Grecs très riches qui échappent à l'impôt, et ça ne doit pas être accepté", a-t-il concédé, mais "je suis pour le respect (...) c'est un changement par rapport à la période antérieure".

Le président a promis de respecter "toutes" ses promesses de campagne

Très attendu sur les questions de politique intérieure sur lesquelles il est resté muet depuis son investiture, le président a promis de respecter "toutes" ses promesses de campagne mais dans le cadre des engagements de réduction des déficits publics pris par la France.