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Élysée

François Hollande est arrivé en Egypte

Des affiches souhaitant la bienvenue à François Hollande placardées sur le pont du Pont du 6-Octobre, au Caire.

Des affiches souhaitant la bienvenue à François Hollande placardées sur le pont du Pont du 6-Octobre, au Caire. - Khaled Desouki - AFP

Après deux jours de visite au Liban, le chef de l'Etat poursuit sa tournée au Moyen-Orient et est arrivé en Egypte, ce dimanche après-midi.

Le président de la République François Hollande est arrivé ce dimanche au Caire pour réaffirmer son soutien à son homologue Abdel Fattah al-Sissi qui dirige l'Egypte d'une main de fer. Une visite centrée sur la sécurité au Moyen-Orient mais avec un important volet commercial.

François Hollande a atterri au Caire en milieu d'après-midi en provenance du Liban, qui était la première étape d'une tournée au Moyen-Orient devant aussi le conduire en Jordanie après deux jours d'une visite d'Etat en Egypte. Il a été accueilli par Abdel Fattah al-Sissi qui l'a embrassé à la descente d'avion.

Nombreux dossiers au menu des discussions

Les deux hommes doivent s'entretenir notamment de la question israélo-palestinienne, de la guerre en Syrie, de la tension en Libye et de la lutte contre Daesh, selon la présidence française.

François Hollande est accompagné d'une trentaine de chefs de grands groupes français mais aussi de petites et moyennes entreprises (PME), qui doivent prendre part à un "forum d'affaires" franco-égyptien et assister à la signature de divers "accord sectoriels", notamment dans les domaines des transports urbains, de l'énergie renouvelable et de la formation professionnelle, selon la présidence française.

La question des droits de l'Homme abordée "discrètement"

La question des droits de l'Homme devrait également affleurer durant cette visite. La France a très tôt manifesté son soutien et conclu d'importants contrats d'armement après la destitution en 2013 par Abdel Fatah al-Sissi, alors chef de l'armée, du président islamiste élu Mohamed Morsi. Le pouvoir réprime depuis très violemment toute forme d'opposition.

Avant le voyage, la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH), Amnesty international et Human Rights Watch (HRW) notamment ont dénoncé le "silence assourdissant" de la France sur la "gravité de la répression contre la société civile, au prix d'une augmentation vertigineuse de la pratique de la torture, des incarcérations abusives, des disparitions forcées et des violences (...) sans précédent dans l'histoire récente de l'Egypte". L'entourage de François Hollande a assuré que le président entendait sur ces sujets porter des "messages" de façon "discrète et efficace" au Caire.

A.S. avec AFP