François Fillon tacle la politique étrangère de François Hollande
Comme Nicolas Sarkozy la semaine dernière, la préoccupation de François Fillon est la Syrie. Une prise de parole, qui permet à François Fillon de s’imposer comme leader à droite. Pour François Fillon , le président de la République, ne tient pas ses promesses électorales. "Que notre président normal comprenne qu’il ny’ a rien de normal dans le monde dont il est désormais l’un des principaux responsables. Qu’il prenne des risques, qu’il abandonne ses postures bourgeoises et altantistes version guerre froide", écrit l'ancien premier ministre.
Dialogue avec Poutine
Fillon insiste sur la nécessité d’un dialogue avec la Russie. Car Vladimir Poutine oppose toujours son véto onusien aux sanctions proposées par l’europe et les Etats unis. "Si j’étais François Hollande, je prendrais l’avion maintenant pour Moscou, si possible avec Angela Merkel, et je chercherais à offrir à la Russie de véritables garanties sur sa sécurité et sur une relation de confiance avec l’Otan", affirme-t-il encore.
Pour François Fillon, il ne s’agit pas seulement d’infléchir la politique étrangère française. Sa prise de parole, s’inscrit dans sa campagne à la présidence de l’UMP, trois jours après celle Jean François Copé.