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Élysée

France-Maroc: Brigitte Macron a reçu la famille royale à l'Élysée pour "renouer la confiance"

Brigitte Macron en novembre 2023.

Brigitte Macron en novembre 2023. - Thomas SAMSON / AFP

Ce rendez-vous était l'occasion pour la France de marquer sa "volonté" de renouer un lien de confiance avec le Maroc, après une longue période de froid.

L'épouse du président français, Brigitte Macron, a accueilli lundi 19 février à l’Élysée les sœurs du roi du Maroc Mohammed VI, a annoncé l’Élysée, nouveau signal du réchauffement progressif de la relation bilatérale après une longue période de froid.

"Dans la continuité des relations d’amitié historique entre la France et le Royaume du Maroc, Madame Brigitte Macron a reçu Leurs Altesses Royales les Princesses Lalla Meryem, Lalla Asmaa et Lalla Hasnaa", a indiqué la présidence française sur Instagram dans un message accompagné d'une photo.

"Renouer un lien de confiance"

"À cette occasion, le Président Emmanuel Macron est venu les saluer", a-t-elle ajouté, précisant également que le chef de l’État s'est "récemment entretenu par téléphone avec Sa Majesté Mohammed VI".

La France a marqué sa "volonté" de renouer un lien de confiance avec le Maroc, qualifiant la relation bilatérale "d'essentielle", après une longue traversée du désert.

"J'ai repris le lien avec le Maroc. Il y avait des incompréhensions qui ont amené à une difficulté", a confié le nouveau ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, nommé en janvier.

Une politique de rapprochement avec l'Algérie à l'origine des tensions

Ces dernières années ont été émaillées de tensions extrêmement fortes entre le Maroc et la France, ancienne puissance coloniale où vit une importante diaspora marocaine.

À l'origine de ces tensions : la politique de rapprochement avec l'Algérie voulue par le président français Emmanuel Macron, alors qu'Alger a rompu en 2021 ses relations diplomatiques avec Rabat.

De plus, un vote du Parlement européen en janvier 2023 – lorsque Stéphane Séjourné présidait le groupe Renew Europe et condamnant la dégradation de la liberté de la presse au Maroc – avait profondément irrité Rabat.

Les Marocains avaient alors dénoncé une campagne anti-marocaine "orchestrée" par le parti du président français à Bruxelles.

B.F avec AFP