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Enquête Merah: Hollande promet "une réponse" aux familles

François Hollande lors de son discours à Toulouse aux victimes de Mohamed Merah, le 17 mars 2013

François Hollande lors de son discours à Toulouse aux victimes de Mohamed Merah, le 17 mars 2013 - -

Lors de la cérémonie d'hommage aux victimes de Mohamed Merah, le président a promis dimanche aux familles que les zones d'ombre sur l'affaire seront levées.

Le président François Hollande a promis, dimanche aux familles des victimes de Mohamed Merah que des réponses leur seraient apportées concernant les zones d'ombre dans l'enquête sur le parcours du tueur au scooter.

"La réponse est due aux familles et à la France toute entière", a dit le chef de l'Etat à Toulouse lors de la cérémonie d'hommage aux victimes des crimes commis un an plus tôt au nom du jihad. "Je m'en porte garant", a-t-il souligné.

"La lutte contre le terrorisme ne suppose aucun relâchement, aucune faiblesse, aucune négligence", a-t-il souligné, dénonçant "un mal terrible", "l'antisémitisme".

Un message de "solidarité" et "d'unité"

Le chef de l'Etat a rappelé qu'il était venu délivrer à Toulouse un message de "solidarité" et "d'unité" aux familles, et dire "que la démocratie est toujours plus forte que le fanatisme". A Montauban et à Toulouse, "c'est la France qui a été agressée. En tuant des soldats, en s'en prenant à des enfants dans une école, c'est la République que l'on a voulu frapper en son coeur" mais la "République a tenu bon" et la "France a surmonté l'épreuve", a déclaré le président.

Dénonçant "l'antisémitisme", Hollande a affirmé que "les enfants de Toulouse" tués dans l'école juive Ozar Hatorah "sont morts pour la même raison que ceux du Vel d'Hiv et de Drancy: parce qu'ils étaient juifs".

"Chaque fois qu'un Juif est insulté, c'est un outrage qui est fait à tout notre pays", a-t-il insisté.

Mais "en aucun cas, nos compatriotes musulmans ne doivent être confondus avec ceux qui caricaturent l'islam en développant une lecture radicale", a ajouté le président de la République.

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