Emmanuel Macron va présenter la réforme du lycée professionnel ce jeudi en Charente-Maritime

Le président de la République et les ministres du Travail, de l'Éducation nationale et de l'Enseignement professionnel seront ce jeudi au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes, a annoncé l'Élysée.

Emmanuel Macron présentera la réforme du lycée professionnel ce jeudi lors d'un déplacement en Charente-Maritime qui pourrait de nouveau donner lieu à de vives protestations à son encontre sur fond de contestation de la réforme des retraites.

Le président de la République, qui poursuit ses visites de terrain au rythme d'une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme, se rendra cette fois au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy à Saintes, a annoncé mardi soir l'Élysée.

Il sera accompagné des ministres de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, du Travail Olivier Dussopt, qui a conduit la réforme des retraites, et de l'Enseignement professionnel Carole Grandjean.

"La lutte contre le décrochage scolaire", une "priorité"

Déterminé à reprendre la main et à "tourner la page" de la crise des retraites avec des sujets proches des préoccupations des Français, il annoncera les grands axes de la réforme du lycée professionnel, après celle de l'apprentissage.

Avec trois priorités: "la lutte contre le décrochage scolaire, l'amélioration de l'insertion professionnelle et la reconnaissance du travail et de l'engagement du corps enseignant", a précisé l'Élysée.

Si les lycées professionnels accueillent un lycéen sur trois, seul un bachelier professionnel sur deux et un quart des élèves titulaires d'un CAP parviennent à s'insérer dans l'emploi dans l'année suivant l'obtention de leur diplôme, rappelle l'Élysée. Et parmi ceux qui poursuivent en BTS, un trop grand nombre décroche dès la première année, souligne encore la présidence.

Une "transformation ambitieuse" du lycée professionnel est donc nécessaire pour "faire réussir la jeunesse et disposer des compétences d'aujourd'hui et à venir", ajoute-t-elle.

A.G avec AFP