Emmanuel Macron s'exprimera le 25 novembre sur les violences faites aux femmes

Invitée de BFM Politique ce dimanche, Marlène Schiappa a confirmé que le président tiendra un discours sur les violences faites aux femmes fin novembre.

Emmanuel Macron s'exprimera au sujet des violences sexuelles le 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, a indiqué dimanche la secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa.

"Le président de la République s'exprimera, comme c'était prévu de très longue date, au moment du 25 novembre, la journée internationale contre les violences faites aux femmes", a déclaré sur BFMTV Marlène Schiappa, interrogée sur le silence d'Emmanuel Macron concernant un sujet au coeur de l'actualité ces dernières semaines. 

"Mesure de l'urgence"

"Nous avons pris la mesure de l'urgence, de longue date. C'est pour cette raison que le président de la République a décidé d'en faire la grande cause nationale de son quinquennat", a-t-elle souligné.

La semaine passée, la militante féministe Caroline De Haas et une centaine de personnalités féminines, dont de nombreuses comédiennes, chanteuses, écrivaines, médecins, ont publié une tribune et lancé une pétition pour dénoncer l'"insupportable déni collectif" dont sont victimes les femmes et demander au président "un plan d'urgence contre les violences sexuelles".

"Silence de l'Elysée"

Dimanche après-midi, leur pétition baptisée #1femmesur2, en référence à la part des femmes ayant déjà subi des violences, avait recueilli près de 125.000 signatures. 

Dans le JDD, où la tribune avait été publiée le 5 novembre, Caroline De Haas s'étonne cette semaine du "silence de l'Elysée" depuis.

"Malgré nos messages, personne ne nous répond", déclare-t-elle. "Je suis complètement sidérée. Dans les pays voisins, les pouvoirs publics réagissent. Nous, rien."

"On ne peut pas dire que les pouvoirs publics n'ont pas pris la mesure des choses", lui a répondu sur BFMTV Marlène Schiappa, jugeant "assez navrant d'instrumentaliser ce sujet à des fins politiques".

C. P. avec AFP