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Élysée

Emmanuel Macron rend hommage à Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées

Emmanuel Macron et Anne Hidalgo dévoilent une plaque en hommage à Xavier Jugelé, le 20 avril 2018, à Paris.

Emmanuel Macron et Anne Hidalgo dévoilent une plaque en hommage à Xavier Jugelé, le 20 avril 2018, à Paris. - BFMTV

Le chef de l'Etat a rendu ce vendredi un hommage à Xavier Jugelé, ce policier tué sur les Champs-Elysées lors d'un attentat, le 20 avril 2017.

C'était il y a un an. Emmanuel Macron a participé ce vendredi à une cérémonie organisée par la Mairie de Paris en hommage au policier Xavier Jugelé, tué dans l'exercice de ses fonctions il y a un an, le 20 avril 2017, lors d'un attentat jihadiste. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, ainsi que la maire de la capitale, Anne Hidalgo, étaient également présents.

Minute de silence

Emmanuel Macron a dévoilé avec Anne Hidalgo une plaque commémorative en hommage au policier tué, avant de déposer une gerbe à l'endroit où il a été assassiné, et d'observer une minute de silence. "A la mémoire du capitaine de police Xavier Jugelé, assassiné en ce lieu le 20 avril 2017, victime du terrorisme dans l'accomplissement de son devoir", peut-on lire sur la plaque.

La plaque en hommage à Xavier Jugelé.
La plaque en hommage à Xavier Jugelé. © BFMTV

Les coéquipiers de Xavier Jugelé décorés

Le président de la République est ensuite allé saluer le compagnon de Xavier Jugelé, Etienne Cardiles. Les cinq coéquipiers de Xavier Jugelé ont été décorés de la médaille de l'Ordre national du mérite par Emmanuel Macron. 

Xavier Jugelé avait été tué au volant d'un car de police garé devant l'Institut culturel de Turquie par les tirs de Karim Cheurfi, un jihadiste français repris de justice de 39 ans, qui a été à son tour tué par les forces de l'ordre. Deux autres policiers avaient été blessés et l'attentat avait été revendiqué peu après par Daesh.

Quelques jours après sa mort, le policier avait été élevé à titre posthume au rang de capitaine de police et fait chevalier de la Légion d'honneur, au cours d'un hommage national organisé à Paris. Son compagnon avait alors témoigné de sa "douleur extrême" et dit souffrir "sans haine".

A.S.