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Élysée

Emmanuel Macron rend hommage à Samuel Paty, deux ans après sa mort

Le président français Emmanuel Macron, à l'Elysée à Paris, le 3 octobre 2022

Le président français Emmanuel Macron, à l'Elysée à Paris, le 3 octobre 2022 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Le chef de l'État a salué la mémoire du professeur d'histoire-géographie assassiné en assurant vouloir continuer de défendre "la liberté" et "la raison". Samuel Paty avait été décapité près de son collège par un radicalisé.

Nouvel hommage deux ans après. Emmanuel Macron a salué ce dimanche sur Twitter la mémoire de Samuel Paty, professeur assassiné dans les Yvelines, deux ans tout juste après sa mort.

Professeur d'histoire-géographie, Samuel Paty avait été décapité le 16 octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, par un jeune radicalisé qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Un hommage aussi de Pap Ndiaye

"À la Liberté, à l'Égalité, à la Fraternité. À Samuel Paty", écrit Emmanuel Macron, dans ce tweet accompagné d'une vidéo hommage. La même que celle publiée l'année dernière, à la même date, pour l'hommage au professeur d'histoire-géographie, un an après sa mort.

On y voit des photos de citoyens rendant hommage à l'enseignant, suivies d'un cliché en noir et blanc de Samuel Paty. Des hommages de Français, au son de la Marseillaise, accompagnent la vidéo. "Vos efforts, votre travail et le coeur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers", assure une voix féminine.

Le clip se termine par un extrait d'hommage d'Emmanuel Macron: "Nous continuerons, professeur, ce combat pour la liberté et pour la raison dont vous êtes désormais le visage. Parce qu'en France, professeur, les Lumières ne s'éteignent jamais", promet-il.

Samedi, le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye a rendu hommage à Samuel Paty lors d'une cérémonie organisée à la Sorbonne par l'association des professeurs d'histoire-géographie (APHG).

Les islamistes "n'ont pas réussi et ne réussiront pas" à "supprimer l'intelligence et la possibilité même d'enseigner", a-t-il déclaré, assurant que "deux ans après, le traumatisme est toujours là".

Juliette Desmonceaux