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Élysée

Emmanuel Macron annonce l'envoi de 220 soldats supplémentaires pour renforcer la force Barkhane

Un blindé de l'opération Barkhane en mission au Mali (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Michelle Cattani - AFP

Un blindé de l'opération Barkhane en mission au Mali (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Michelle Cattani - AFP - -

Emmanuel Macron a annoncé, ce lundi, que 220 soldats supplémentaires allaient être envoyés au Sahel pour renforcer les forces de l'opération Barkhane.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi l'envoi de 220 soldats supplémentaires au Sahel pour renforcer la force militaire française Barkhane qui combat les jihadistes dans la région.

"J'ai décidé d'engager des capacités de combats supplémentaires, 220 militaires viendront renforcer les troupes de Barkhane" (qui compte déjà 4.500 hommes), a déclaré le président français à l'issue d'un sommet avec les présidents des pays du G5 Sahel à Pau (sud-oust de la France).

Des "puissances étrangères" alimentant le discours antifrançais 

Lors de cette prise de parole, le président Macron a aussi dénoncé des "puissances étrangères" alimentant le discours antifrançais au Sahel.

"Les discours que j'ai pu entendre ces dernières semaines sont indignes (...) parce qu'ils servent d'autres intérêts, soit ceux des groupements terroristes (...), soit ceux d'autres puissances étrangères qui veulent simplement voir les Européens plus loin, parce qu'elles ont leur propre agenda, un agenda de mercenaires", a dénoncé le président français, en affirmant que "l'armée française" était au Sahel "pour la sécurité et la stabilité", pas pour "d'autres intérêts".

Il a ajouté qu'il "espérait" pouvoir convaincre son homologue américain Donald Trump de maintenir les forces américaines en Afrique pour lutter contre le terrorisme jihadiste, alors que les présidents des pays du Sahel souhaitent la poursuite de "l'appui crucial des États-Unis." 

"J'espère pouvoir convaincre le président Trump que la lutte contre le terrorisme se joue aussi dans cette région et que le sujet libyen n'est pas séparable de la situation au Sahel et dans la région du lac Tchad", a déclaré le président français lors d'un sommet France-G5 Sahel à Pau (sud-ouest de la France), en évoquant le risque de "prolifération du terrorisme" en cas d'échec
Jeanne Bulant avec AFP