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Ecotaxe: Hollande défend "un bon principe" qui a besoin "de temps"

François Hollande lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre slovaque Robert Fico, le 29 octobre 2013 à Bratislava

François Hollande lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre slovaque Robert Fico, le 29 octobre 2013 à Bratislava - -

Depuis la Slovaquie où il est en déplacement, François Hollande a défendu l'écotaxe, cette mesure tant décriée par les agriculteurs bretons.

Alors que Jean-Marc Ayrault essuie depuis mardi matin le feu des critiques pour avoir décidé de suspendre l'entrée en vigueur de l'écotaxe, initialement prévue le 1er janvir 2014, François Hollande a défendu lui aussi cette mesure tant décriée par les agriculteurs bretons.

"L'écotaxe n'est pas une obligation européenne" mais "c'est un bon principe", a déclaré le président français depuis la Slovaquie où il est en en visite officielle, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre slovaque Robert Fico.

"Ensuite, tout est affaire de mise en oeuvre, ça prend du temps et ça doit prendre du temps parce que ça doit respecter un certain nombre de conditions, et c'est ce qui est, en ce moment, en discussion en France", a ajouté le chef de l'Etat, visage pâle et fermé, sans plus de précisions.

Une taxe similaire en Slovaquie

Le matin, François Hollande s'était refusé à évoquer ce dossier depuis la Slovaquie, laissant le Premier ministre Jean-Marc Ayrault monter au créneau pour annoncer à Paris la "suspension" de cette mesure très controversée.

"Personne ne veut payer les taxes mais aujourd'hui, cela nous apporte des ressources financières que nous pouvons réinvestir" pour améliorer les infrastructures routières, a, pour sa part, déclaré le Premier ministre de Slovaquie où une taxe similaire sur les transports a été mise en place en janvier 2010, en dépit des contestations. "Aujourd'hui le système fonctionne bien", a-t-il assuré.

S. C. avec AFP