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Depardieu : Hollande refuse de "blâmer"

"Plutôt que de blâmer, je veux saluer ceux qui acceptent de payer leurs impôts en France" a déclaré François Hollande

"Plutôt que de blâmer, je veux saluer ceux qui acceptent de payer leurs impôts en France" a déclaré François Hollande - -

François Hollande prend ses distances avec Jean-Marc Ayrault, se refusant au "Depardieu bashing".

François Hollande a tancé implicitement lundi les membres du gouvernement, à commencer par Jean-Marc Ayrault, qui ont vivement critiqué Gérard Depardieu pour son exil fiscal. Le président a ainsi déclaré : "Plutôt que de blâmer, je veux saluer ceux qui acceptent de payer leurs impôts en France".

"Moi, plutôt que de blâmer tel ou tel, je veux saluer le mérite de ceux qui ont certes beaucoup, mais qui acceptent de payer leurs impôts en France, de produire en France, de faire travailler en France et de servir leur pays", a déclaré le chef de l'Etat, lors de la visite d'une entreprise innovante.

"Overdose fiscale"

La polémique autour de l'exil fiscal de l'acteur français a été alimentée tout le week-end, par la classe politique française, à droite comme à gauche. Gérard Depardieu, dans une lettre ouverte publiée dans le JDD, a en effet annoncé vouloir rendre son passeport français.

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Si la gauche n'a pas mâché ses mots pour condamner l'attitude de l'acteur-homme d'affaire, la droite dénonce elle "l'overdose fiscale" selon les mots du député UMP Gilles Carrez, ou "la folie fiscale" selon ceux de Laurence Parisot, présidente du Medef.