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Élysée

Critiqué pour son "ça va mieux", "il y a toujours des grincheux", répond Hollande

François Hollande à Rungis, le 9 mai 2016.

François Hollande à Rungis, le 9 mai 2016. - BFMTV

A un an de la présidentielle, François Hollande multiplie les formules pour défendre son bilan. Critiqué pour son "ça va mieux", sorti lors de son intervention télévisée le mois dernier, "il y a toujours des grincheux", a-t-il rétorqué ce lundi à Rungis.

François Hollande serait-il à la recherche de formules pour délivrer plus efficacement des messages? Après sa fameuse réplique "ça va mieux" en avril dernier lors sa dernière intervention télévisée, le chef de l'État a subi un flot de critiques, même au sein de son propre camp (le chômage restant notamment à un niveau très élevé). "Manifestement, il cherche à imprimer une formule, un gimmick", commentait ce dimanche son ancien directeur de campagne, Pierre Moscovici, dans BFM Politique. En déplacement ce lundi matin pour l'inauguration de la "Halle Bio" au marché de Rungis, le chef de l'État est revenu à la charge.

"Il y en a toujours qui sont grincheux, par nécessité. Même quand ça va bien, on trouve que ça va mal", a déploré le président de la République.

Rattrapage ou concession?

Pourtant, quelques minutes plus tard, le chef de l'État a concédé qu'il pouvait être "insupportable" de l'entendre dire que "ça va mieux quand il y a encore tant de difficultés".

"Quand je dis que ça va mieux, il s'en trouve toujours qui me disent que ce n'est pas le cas pour eux, et c'est vrai", a concédé le chef de l'État qui s'exprimait devant plus d'une centaine de salariés et de grossistes de Rungis.

"Mais si nous n'avons pas une vision de notre propre destin, (...) si nous n'avons pas confiance dans notre propre capacité de réussite, qui pourra nous donner l'encouragement nécessaire?", s'est cependant interrogé le Président.

"Nous sommes dans une compétition qui peut être féroce (...), donc il faut assurer ensemble, quelles que soient nos sensibilités, nos diversités, la promotion de la France", a poursuivi François Hollande se défendant de toute "béatitude ou de naïveté".

P. P.