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Corse: la rencontre entre Macron, Talmoni et Simeoni aura bien lieu mardi

Jean-Guy Talamoni (droite) et Gilles Simeoni (gauche), à Paris le 22 janvier 2018

Jean-Guy Talamoni (droite) et Gilles Simeoni (gauche), à Paris le 22 janvier 2018 - JACQUES DEMARTHON / AFP

La rencontre entre le président de la République et les dirigeants nationalistes a été actée à la dernière minute.

Emmanuel Macron rencontrera les dirigeants nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni mardi en fin de journée à Ajaccio, a annoncé lundi l'Elysée.

Ce rendez-vous a été acté à la dernière minute. Dimanche soir, le président indépendantiste de l'assemblée de la Corse Jean-Guy Talamoni, affirmait sur BFMTV qu'il n'avait toujours pas eu confirmation de cette rencontre:

"A cette heure-ci, ce n'est pas acté, donc nous verrons dans les heures qui viennent", a-t-il lancé sur le plateau de Et en même temps. "Ça paraît assez étonnant parce que c'est vrai que généralement, ça se fait un peu plus en amont".

Le chef de l'Etat, qui effectue mardi et mercredi une visite en Corse, rencontrera finalement les deux hommes mardi à 19 heures au siège de la collectivité territoriale de Corse, à Ajaccio, précise l'Elysée.

Résoudre la "question corse"

A la veille de cette visite très attendue, les dirigeants nationalistes ont appelé chacun de leur côté lundi Emmanuel Macron à saisir une chance "historique" de résoudre la "question corse".

La visite de deux jours d'Emmanuel Macron en Corse va être particulièrement scrutée: le président de la République, qui n'a quasiment pas parlé publiquement de la Corse depuis son élection, est très attendu sur sa vision de l'avenir de l'île.

Les nationalistes, dont la coalition a largement remporté les élections territoriales en décembre, obtenant le contrôle de cette nouvelle collectivité, qui remplace les conseils départementaux et la région, estiment avoir été "mandatés", selon Gilles Simeoni, évoquant leurs objectifs: dialogue sans préalable, mention de la Corse dans la Constitution, rapprochement des prisonniers, et amnistie.

C. P. avec AFP