"Cher Bibi": Macron et Netanyahu affichent leur proximité
Ce dimanche, le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, n'a pas tari d'éloge au sujet du chef d'Etat français. Dominant son pupitre élyséen, il a avancé: "La France a un grand potentiel sous votre leadership". Les deux hommes sortaient d'un entretien de près de deux heures dans le palais du chef du patron de l'exécutif hexagonal. Emmanuel Macron a lui évoqué son attachement à la position française d'une "solution à deux Etats", l'un palestinien, l'autre israélien, au Proche-Orient.
Visiblement, deux jours après avoir promené devant les caméras l'image de sa bonne entente avec le président américain, Emmanuel Macron a soigné ses bonnes relations avec une autre figure de la scène internationale, en l'occurrence Benjamin Netanyahu. Tout d'abord, ce dernier se trouvait à Paris ce dimanche consécutivement à une invitation formulée par le président français. Celui-ci l'a convié à assister aux célébrations des 75 ans de la rafle du "Vél d'Hiv'", une première pour un patron du gouvernement de l'Etat hébreu.
"Cher Bibi"
A la tribune, Emmanuel Macron a martelé sa conviction de la responsabilité de la France dans la déportation des juifs sous l'Occupation:
"C'est bien la France qui organisa la rafle, puis la déportation", a-t-il dit notamment.
Benjamin Netanyahu, qui a également eu l'occasion de prendre la parole, en français, durant la cérémonie, a à l'évidence apprécié et l'invitation et le contenu du discours. Il a parlé d'un "geste très, très fort" dans lequel il a assuré voir le signe de "l'amitié profonde et ancienne entre la France et Israël".