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Élysée

Ce que l'on sait de la libération du père Georges Vandenbeusch

La discrétion est de mise lors des négociations avec les ravisseurs d'otages.

La discrétion est de mise lors des négociations avec les ravisseurs d'otages. - -

Retenu depuis la mi-novembre après un enlèvement au Cameroun, le prêtre catholique français a été libéré, mardi matin. Les autorités françaises sont restées assez discrètes, comme c'est souvent le cas dans ce type d'affaires, sur les négociations qui ont permis sa libération.

Les circonstances de la libération du Père Georges restent à éclaircir. Sans plus d’explications, l’Elysée a, mardi matin, remercié dans un communiqué le Nigeria, le Cameroun et plus particulièrement son président Paul Biya.

Le ministre de la Défense, en déplacement au Mali, n'a pas donné plus d’informations sur les circonstances de la libération du prêtre. "Nous n'oublions jamais nos otages. Pour aboutir à leur libération il faut deux conditions: la détermination du gouvernement et du président de la République et la discrétion", a insisté Jean-Yves Le Drian.

Un travail très difficile

Alors qu'il s'apprêtait à décoller pour le Cameroun pour ramener le père Georges, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fait preuve de la même réserve. "C'est un travail très difficile parce que les preneurs d'otages sont des gens très particuliers. Je ne veux pas, je suis sûr que vous comprendrez, rentrer dans plus de détails ", a-t-il expliqué. Il a toutefois rappelé que la France ne versait pas de rançon en évoquant simplement des discussions entre le Cameroun, le Nigeria et les ravisseurs.

De son côté, l’armée nigériane a fait savoir qu’elle n’était pas impliquée dans la libération du prêtre. Il y a quelques semaines, une source des services de sécurité camerounais, indiquait que des négociations étaient menées par des intermédiaires camerounais proches des ravisseurs. Les tractations ont visiblement abouti.

E. M. avec Grégoire Pelpel