BFMTV
Élysée

Attentats: François Hollande s'emmêle dans les dates

François Hollande, lors de son discours prononcé au cours du 30e dîner du Crif lundi soir, a commis une imprécision gênante au sujet des attentats qui ont touché la France, au début du mois de janvier.

François Hollande, lors de son discours prononcé au cours du 30e dîner du Crif lundi soir, a commis une imprécision gênante au sujet des attentats qui ont touché la France, au début du mois de janvier. - Etienne Laurent - Pool - AFP

Présent lors du 30e dîner du Crif lundi soir, François Hollande s'est livré à un discours, dans lequel plusieurs annonces ont été réalisées. Problème, le président de la République s'est trompé de dates, lorsqu'il a évoqué les attentats qui ont secoué la France en ce début d'année, à Paris.

C'était un discours taillé au millimètre, censé apporter une réponse ferme aux récents actes d'antisémitisme qui ont touché la France. Et de tourner la page d'une journée marquée par la polémique créée par les propos de Roger Cukierman, le président du Crif. Invité du 30e dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, François Hollande a fait plusieurs annonces, ce lundi soir, notamment pour lutter contre les "propos de la haine", relevant du "racisme, antisémitisme et homophobie".

Un contexte lourd

Une prise de parole importante dans un contexte si lourd, dans laquelle aucun mot ne pouvait être laissé au hasard. Pourtant, une nouvelle imprécision de taille a été commise par le président de la République, déjà bien habitué aux lapsus. Revenant sur les attentats qui ont secoué et traumatisé l'Hexagone en ce début d'année, le chef de l'Etat s'est trompé de dates, en évoquant les attaques des 5, 6 et 7 janvier, au lieu des 7,8 et 9.

"Je vous retrouve dans un contexte exceptionnel, 2015 c'est le 70e anniversaire de la libération des camps. Le 27 janvier dernier, j'étais avec plusieurs d'entre-vous à Auschwitz, j'y ai vu les derniers survivants," s'est d'abord remémoré François Hollande, avant de poursuivre. "Ils m'ont interrogé avec leurs yeux sur ce qu'il venait de se produire en France, les 5, 6, 7 janvier, un attentat contre la liberté, un assassinat contre la République, une tuerie contre les juifs."

Jé. M.