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Attaque à Moscou: la France relève le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat"

À l'issue du Conseil de sécurité, présidé ce dimanche 24 mars au soir par Emmanuel Macron, le gouvernement a décidé de rehausser le niveau Vigipirate à "urgence attentat", après l'attentat de Moscou.

La France relève le niveau Vigipirate à "urgence attentat" après l'attaque à Moscou, revendiquée par l'État islamique, annoncé le Premier ministre Gabriel Attal ce dimanche 24 mars au soir, à l'issue du Conseil de sécurité, présidé ce dimanche 24 mars au soir par Emmanuel Macron.

"Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé: urgence attentat", a écrit le chef du gouvernement du X.

Une réunion convoquée lundi

"La revendication de l'attentat de Moscou provient de l'État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d'attentats récents déjoués dans plusieurs pays d'Europe, dont l'Allemagne et la France", a précisé Matignon à BFMTV.

"Le Premier ministre a demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, placé sous son autorité, de convoquer demain (lundi) à la première heure une réunion associant l'ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate", ajoute-t-on.

Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 ("sécurité renforcée - risque attentat") en janvier.

Moscou ne met pas en cause l'EI

À quatre mois des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), Emmanuel Macron a présidé dimanche soir à l'Élysée un conseil de défense sur "l'attentat de Moscou et ses conséquences".

L'attaque, vendredi au Crocus City Hall près de Moscou, a fait au moins 137 morts et 182 blessés selon le dernier bilan. Les enquêteurs continuent de fouiller les décombres du bâtiment abritant la salle de concert, ravagée par un gigantesque incendie déclenché par les assaillants.

L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste État islamique, mais Moscou n'a toujours pas mis en cause cette organisation, préférant la piste ukrainienne, ce que Kiev dément.

F.R. avec AFP