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Élysée

A l'Elysée, les Macron payent eux-mêmes leur taxe d'habitation

Selon les informations du Parisien, Emmanuel et Brigitte Macron s'acquittent eux-mêmes de la quasi-totalité de leurs dépenses personnelles, notamment celles liées à la gestion courante de l'appartement privé qu'ils occupent à l'Elysée.

Il souhaite la supprimer pour l'ensemble des Français mais en attendant que sa mesure soit effective, il s'en acquitte comme chaque concitoyen. D'après une enquête publiée ce dimanche dans Le Parisien, Emmanuel Macron règle lui-même, avec ses fonds personnels, la taxe d'habitation de l'appartement qu'il occupe avec son épouse Brigitte à l'Elysée. Et ce n'est pas tout : le couple présidentiel assume, selon le quotidien, la quasi-totalité de ses frais personnels, "du dentifrice jusqu’aux croquettes de Nemo" en passant par les tenues de la première dame.

Lorsque Emmanuel et Brigitte Macron effectuent des déplacements à titre privé, là-aussi, ils s'acquittent eux-mêmes de l'addition, rapporte Le Parisien, qui révèle que quand ils utilisent un avion ou un hélicoptère de la République, ils remboursent "une somme équivalente à un vol commercial" au ministère de la Défense, et qu'ils s'occupent par ailleurs du règlement de leurs éventuelles chambres d'hôtel. Seules dépenses qui restent à la charge de l'Etat : les frais de sécurité du couple présidentiel, liés à leur fonction.

Les frais cosmétiques continuent de faire polémique

Emmanuel Macron s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur François Hollande qui s'était félicité à plusieurs reprises d'avoir fait baisser le budget de fonctionnement de l'Elysée en diminuant notamment les effectifs de 10% et en prenant à sa charge la quasi-totalité de ses dépenses privées.

Reste que les frais de mise en beauté des présidents continuent à faire régulièrement polémique: alors que François Hollande avait été vivement critiqué après avoir embauché un coiffeur à plein temps, payé près de 10.000 euros par mois, la facture réglée par l'Elysée pour le maquillage d'Emmanuel Macron au début de son mandat (26.000 euros de frais pour trois mois) avait elle aussi été jugée particulièrement surprenante.

Mélanie Rostagnat