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13-Novembre: minute de silence au Stade de France, Hollande appelle à se "souvenir"

Le président de la République François Hollande et Patrick Kanner, le 11 novembre 2016.

Le président de la République François Hollande et Patrick Kanner, le 11 novembre 2016. - Franck Fife - AFP

Avant le coup d'envoi du match France-Suède ce vendredi soir au Stade de France, près d'un an jour pour jour après les attaques jihadistes du 13 novembre 2015, le président de la République a appelé à "se souvenir" et faire preuve de "solidarité".

Une minute de silence a ouvert vendredi soir au Stade de France un week-end d'hommage aux victimes des attaques jihadistes du 13 novembre, que les associations ont souhaité sobre, un an après les pires attentats perpétrés en France.

Le Stade de France s'est tu avant le coup d'envoi du match France-Suède de qualification pour le Mondial-2018, en mémoire des 130 morts du 13 novembre, une tuerie revendiquée par l'organisation Daesh (l'acronyme en arabe de l'Etat islamique) qui a profondément atteint la société française, de la politique à la vie quotidienne.

"Il faut se souvenir" et faire preuve de "solidarité", a souligné François Hollande juste avant d'assister au match, remporté (2-1) par les Bleus.

"Il faut se souvenir: 130 morts, des centaines de blessés. D'abord pour leur mémoire mais aussi pour tous ceux qui ont survécu et pour lesquels nous devons faire cet acte de souvenir, mais aussi d'encouragement, de soutien, de solidarité", a affirmé le président de la République sur TF1.

Près d'un an après l'attaque du Stade de France

Cette rencontre se tenait près d'un an jour pour jour après les attaques jihadistes du 13 novembre 2015, dont la première avait eu lieu au Stade de France à Saint-Denis.

Depuis ces attentats, "nous avons pris des mesures et nous les renforçons chaque jour autant que nécessaire tout en préservant nos libertés mais nous ne sommes plus comme avant, nous devons être plus forts qu'avant", a-t-il poursuivi.
"Tant que je serai président de la République, jusqu'au mois de mai prochain, je ferai en sorte de rassembler les Français. Ensuite, ils auront à faire un choix, ce sera le leur, mais jusqu'au mois de mai, je serai là pour assurer la cohésion et la protection des Français", a aussi déclaré le chef de l'Etat, au plus bas dans les sondages à six mois de la présidentielle.

V.R. avec AFP