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Régionales: Najat Vallaud-Belkacem voit en Laurent Wauquiez "un mini-Trump"

Najat Vallaud-Belkacem

Najat Vallaud-Belkacem - -

L'ancienne ministre socialiste sous la mandature de François Hollande a également affirmé vouloir que les régionales soient le "laboratoire de l'union de la gauche", en vue de 2022.

Najat Vallaud-Belkacem, ex-ministre PS, a affirmé que les régionales devaient "être le laboratoire de l'union" de la gauche, dans la perspective de 2022, sa division actuelle étant "suicidaire", dans une interview au Journal du Dimanche.

"Je voudrais que ces élections soient le laboratoire de l'union" de la gauche pour la présidentielle, a affirmé Najat Vallaud-Belkacem, directrice France de l'ONG ONE depuis un an.

Dans la perspective de 2022, "notre responsabilité, c'est de construire une coalition: un candidat commun, un programme commun et un contrat de gouvernance", a-t-elle ajouté. La division de la gauche est "suicidaire" et "la marque d'une gauche qui s'est embourgeoisée".

"Favorable à une primaire commune"

Selon elle, les divisions à gauche "ne sont pas si profondes. Toutes les forces de gauche, et les personnalités qui les portent, ont un jour été amenées à travailler ensemble. Y compris, si on remonte un peu dans le temps, Jean-Luc Mélenchon".

L'ancienne ministre se dit "favorable à une primaire commune, mais qui s'entoure des garanties nécessaires pour éviter ces trahisons et qui pense mieux son socle électoral". "Peut-être faut-il en revenir à un socle électoral composé des militants plutôt que du grand public", contrairement à ce qui s'était passé en 2016, avec la primaire ouverte.

"Il faut tout tenter pour faire s'asseoir autour de la table" le leader de LFI, jusqu'ici seul candidat de gauche déclaré, a-t-elle insisté. "Et si ça se termine par une fin de non-recevoir, ça ne signifie pas que les militants et les sympathisants suivront le même chemin. Il n'est pas propriétaire des combats qu'il porte (...) Nous verrons comment les gens se retrouvent aux régionales, au premier ou au second tour".

Pas encore candidate aux régionales

Sera-t-elle candidate en Auvergne-Rhône-Alpes? "Ce n'est ni le lieu ni le moment pour annoncer les choses", "les discussions sont toujours en cours. On y verra plus clair dans quelques jours. La question essentielle, c'est de mettre fin à la mandature d'un mini-Trump, Laurent Wauquiez".

"La présidentielle ne fait pas partie de mes plans", a-t-elle également affirmé.

Fanny Rocher avec AFP avec AFP