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Régionales en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon: Dominique Reynié choisi pour conduire la droite

Dominique Reynié, le 4 décembre 2011.

Dominique Reynié, le 4 décembre 2011. - Thomas Samson - AFP

Nouvel arrivant dans l'arène politique, le politologue a été choisi pour diriger la liste rassemblant la droite et le centre dans la nouvelle région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon aux élections de décembre.

Le politologue Dominique Reynié a été choisi pour diriger la liste rassemblant la droite et le centre dans la nouvelle région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon aux élections du mois de décembre, samedi à Sète (Hérault).

C'est un collège de 40 élus de droite de la grande région qui a choisi Dominique Reynié, nouvel arrivant dans l'arène politique, lors d'un scrutin qui mettait aux prises dix candidats, dont plusieurs parlementaires. Au quatrième et dernier tour il se retrouvait avec pour seul rival le maire de Lavaur (Tarn) et ancien député UMP Bernard Carayon. Dominique Reynié l'a emporté avec 23 voix, contre 16 pour son concurrent.

"Les élus ont pris la mesure de la nécessité d'ouvrir le monde politique à des gens non élus", s'est félicité Dominique Reynié.

Les dix candidats déclarés pour mener la liste unissant la droite et le centre aux prochaines élections régionales ont été auditionnés par les membres du collège: présidents d'agglomération, maires de communes de plus de 20.000 habitants ainsi que des députés et des sénateurs.

Les deux régions actuellement dirigées par la gauche

"Je suis doublement heureux: notre processus de désignation a bien fonctionné et nous ouvrons la porte à un homme issu de la société civile", a déclaré le maire de Toulouse (UMP) Jean-Luc Moudenc.

Dominique Reynié doit encore obtenir l'aval des instances dirigeantes de l'UMP et de l'UDI, une confirmation attendue "très sereinement" par Jean-Luc Moudenc.

Originaire de l'Aveyron, le politologue de 54 ans n'a jamais exercé de mandat politique et dirige la Fondation pour l'innovation politique, un centre de réflexion proche de l'UMP.

De son côté, la candidate du parti socialiste pour la future grande région, la secrétaire d'État au Commerce et à l'Artisanat Carole Delga, tenait samedi une réunion dans l'Aude pour fixer les grands axes de l'organisation de sa campagne. La gauche dirige les deux régions qui doivent fusionner, et les dernières élections départementales ont confirmé sa position dominante dans cette grande zone du sud-ouest de la France.

La rédaction avec AFP