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Régionales: des têtes de liste EELV sous le "signe d'un renouvellement"

Emmanuelle Cosse, la patronne d'EELV, a présenté ses têtes de listes pour les régionales de samedi.

Emmanuelle Cosse, la patronne d'EELV, a présenté ses têtes de listes pour les régionales de samedi. - AFP

Emmanuelle Cosse a présenté ce samedi à Paris les têtes de liste EELV aux régionales de décembre. Ces sept femmes et six hommes, désignés un mois plus tôt, n'étaient pour un certain nombre d'entre eux "pas encore membres d'un parti politique il y a cinq ans", a souligné la secrétaire nationale du parti écologiste.

Europe Écologie-Les Verts (EELV) a présenté samedi à Paris ses têtes de listes pour les régionales de décembre en métropole, le "signe d'un renouvellement important" au sein du parti, a assuré la patronne d'EELV, Emmanuelle Cosse.

Ces sept femmes et six hommes, désignés un mois plus tôt, n'étaient pour un certain nombre d'entre eux "pas encore membres d'un parti politique il y a cinq ans", a souligné la secrétaire nationale d'EELV, elle-même tête de liste en Ile-de-France.

"Sirènes trop faciles du Front national"

Les régions, a-t-elle poursuivi, devraient être davantage "connues pour leur politique en faveur de l'environnement, de l'écologie et de la qualité de vie, plutôt que pour des valeurs d'attractivité, de compétitivité", comme l'Ile-de-France et "ses records mondiaux" de pollution de l'air.

Parmi les candidats, Sandrine Rousseau (Nord-Pas-de-Calais-Picardie) a souligné sa volonté de "prendre de front les questions de santé, d'environnement, de dérèglement climatique, de biodiversité, d'agriculture biologique", pour que sa région ne cède pas "aux sirènes trop faciles du Front national".

En PACA, "ni Le Pen, ni Estrosi"

Ancien vice-président du Parlement européen, Gérard Onesta (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées) entend pour sa part "appliquer la méthode" de son cousin Claude Onesta, sélectionneur de l'équipe de France de handball: "Quand on rentre sur le terrain, ce n'est pas pour témoigner, c'est pour gagner."

"Ma région a besoin d'exemplarité en toutes choses", a souligné Sophie Camard (Provence-Alpes-Côte-d'Azur), qui refuse "le verrouillage politique et l'affairisme" et fera campagne sous le slogan "ni Le Pen, ni Estrosi". Quant à Jean-Charles Kohlhaas (Rhône-Alpes-Savoie-Auvergne), il s'est donné "pour objectif d'être devant les socialistes au premier tour", menant des discussions "très avancées" avec le Parti de gauche notamment.

Interrogée par ailleurs sur l'éventuel retour des écologistes au gouvernement, Emmanuelle Cosse l'a martelé: la fermeture de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, est une condition sine qua non "non négociable". Promise par le président François Hollande, elle devrait être décidée dès "cette année" pour être susceptible d'intervenir en 2017, a-t-elle relevé.

la rédaction avec AFP