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"Une fierté pour notre arrondissement!": la candidature de Buzyn "remotive" les militants du 17e

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Sur une boucle Telegram que BFM Paris a pu consulter, les militants de LaREM dans le 17e arrondissement ont manifesté leur enthousiasme après la désignation d'Agnès Buzyn comme tête de liste. La nomination de son prédécesseur, Benjamin Griveaux, avait quant à elle jeté un froid.

Des effusions de joie, caractérisées par des émoji en pagaille et tout autant de points d'exclamation. Les militants de La République en Marche du 17e arrondissement de Paris ont unanimement goûté le choix d'Agnès Buzyn comme tête de liste du parti dans leur quartier ce mercredi. La désignation de son prédécesseur, Benjamin Griveaux, au mois de janvier, avait généré le sentiment inverse

"C'est une excellente nouvelle et une fierté pour notre arrondissement!!! En espérant que cette bonne nouvelle ne soit qu'un début", écrit un premier militant sur une boucle Telegram que BFM Paris a pu consulter. "Oh mais oui", s'enthousiasme un second, faisant suivre son message de smileys aux yeux en forme de cœur. "La chance !", complète un troisième.

Le candidat LR plutôt que Benjamin Griveaux

Selon un marcheur, qui s'est confié à BFM Paris, cet enthousiasme se serait propagé jusqu'à la réunion du soir du groupe. Certains militants villanistes seraient même revenus.

Car l'ancienne ministre de la Santé jouit d'une image radicalement différente de son prédécesseur. Le choix de Benjamin Griveaux, propulsé tête de liste de LaREM dans le 17e, avait surpris, d'autant que des discussions avaient été enclenchées pour rallier Geoffroy Boulard (LR). Par provocation, un marcheur avait même lancé un sondage dans la boucle invitant chacun à se prononcer en faveur de Geoffroy Boulard ou de Benjamin Griveaux. Le candidat LR l'avait largement emporté.

Un électrochoc

L'ancien porte-parole du gouvernement avait pris le pari de faire basculer le 17e arrondissement dans l'escarcelle de son parti, se basant notamment sur un vote macroniste massif dans l'arrondissement lors des dernières élections européennes. Mais il n'a jamais su se défaire de son image d'homme arrogant, déterminé à tout contrôler et incapable de rassembler. Sa désignation, au détriment d'une candidature locale, avait jeté un froid dans l'arrondissement, selon les messages que BFM Paris a pu consulter. 

Les cadres de la campagne voient le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux et la nomination d'Agnès Buzyn comme un électrochoc. Ils l'assurent, les équipes sont "ressoudées" et les militants "remotivés".

Florian Bouhot avec Barthélémy Bolo