BFMTV
Municipales

Municipales: Péchenard compare des quartiers de Paris au Bronx

Frédéric Péchenard avant une conférence de presse sur la sécurité le 24 janvier 2013.

Frédéric Péchenard avant une conférence de presse sur la sécurité le 24 janvier 2013. - -

L'ancien chef de la police nationale juge certains quartiers de la capitale comparables à ceux du Bronx, alors qu'il se lance dans les municipales avec Nathalie Kosciusko-Morizet.

Frédéric Péchenard souligne le manque de sécurité de certains secteurs de Paris. L'ex-chef de la police nationale qui se lance dans les municipales à Paris avec la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, juge que certains quartiers de la capitale ressemblent "au Bronx" contrairement à ce que dit Bertrand Delanoë.

"Le maire de Paris dit que 'Paris n'est pas le Bronx'", déclare au JDD le proche de Nicolas Sarkozy et candidat dans le XVIIème arrondissement sur les listes UMP bien que dit-il, il n'ait pas sa carte.

"A certains endroits, ça commence pourtant à y ressembler sérieusement", assure celui qui fut Directeur général de la Police nationale de 2007 à 2012, en référence à un des cinq "boroughs" de New York, celui où l'insécurité est réputée faire rage.

"Les chiffres de la délinquance parisienne sur les dix premiers mois de 2013 sont très mauvais, bien plus que dans le reste de la France", dit-il en énumérant des données (+7,5% de violences physiques crapuleuses etc.) mises en avant en novembre par Nathalie Kosciuscko-Morizet, candidate à la mairie.

La sécurité des piétons

Alors une police municipale? "Je ne suis pas sûr que les parisiens seraient ravis de voir augmenter leurs impôts locaux pour l'embauche de fonctionnaires alors que la municipalité actuelle en a recruté 10.000 en dix ans".

Frédéric Péchenard propose de fidéliser, via l'attribution de logements sociaux et de places en crèche, les policiers parisiens alors que ceux qui sortent des écoles "n'ont qu'une envie, c'est d'en partir".

Ce préfet, qui était jusqu'à mercredi délégué interministériel à la sécurité routière (il en a été démis à sa demande par le Conseil des ministres) veut aussi mieux assurer la sécurité des piétons, notamment par l'éclairage public. Pour les deux roues motorisés, - "+34%" - une forte hausse qu'il attribue à la diminution de l'automobile, il faut dit-il, trouver des solutions de stationnement.

L. B. avec AFP