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Municipales Paris: Dominique Tibéri et 15 autres dissidents suspendus par l'UMP

Nathalie Kosciusko-Morizet présente son plan d'action en faveur des handicapés à Paris, le 3 décembre.

Nathalie Kosciusko-Morizet présente son plan d'action en faveur des handicapés à Paris, le 3 décembre. - -

Parmi les dissidents suspendus figurent notamment Dominique Tiberi, fils de Jean Tiberi , Marie-Claire Carrère-Gée et Géraldine Poirault-Gauvin.

L'UMP, et son bureau politique réuni ce matin, a décidé mercredi de suspendre 16 candidats dissidents, dont Dominique Tiberi, en vue des élections municipales de mars 2014 à Paris, a annoncé l'équipe de campagne de la candidate Nathalie Koscuisko-Morizet, dont la campagne a été mise en suspens pour "raisons personnelles".

"On trouve normal que l'UMP ait pris ses responsabilités. C'est classique dans le fonctionnement d'une campagne. Il n'y a rien de surprenant", s'est réjoui Jean-Didier Berthault le co-directeur de campagne de NKM sur France 3 Ile-de-France.

"Il y a beaucoup de gens (parmi eux) qui sont Monsieur ou Madame 1%, beaucoup de questions d'ego", a fait observer l'un des porte-parole, Vincent Roger, lors d'une conférence de presse.

L'ancienne ministre a obtenu l'investiture du parti après une primaire remportée haut la main. Sa principale concurrente à la succession de Bertrand Delanoë est la socialiste Anne Hidalgo.

Des dissidents pas surpris

Parmi les dissidents suspendus figurent Dominique Tiberi, fils de Jean Tiberi qui veut lui passer le flambeau à la tête de la mairie du Ve arrondissement contre l'avis du parti, ainsi que Marie-Claire Carrère-Gée et Géraldine Poirault-Gauvin, qui ont décidé aussi de conduire une liste, respectivement contre NKM elle-même (dans le XIVe) et un maire UMP sortant réinvesti, Philippe Goujon (XVe).

"Je vais t'épargner la tâche ingrate de sanctionner celle qui t'a apporté 556 voix dans le 15e en novembre 2012 pour l'élection à la présidence de l'UMP", avait écrit dès ce matin sur son blog Géraldine Poirault-Gauvin à Jean-François Copé, avant de conclure: "C'est bien moi qui me mets en retrait de l'UMP, et non l'inverse".

Dominique Tiberi a lui parlé d'une "erreur supplémentaire" sur France 3 Ile-de-France.

Michel Dumont - qui affirme ne plus être membre de l'UMP - et Christian Le Roux qui entendaient eux croiser le fer avec Rachida Dati dans le VIIe sont aussi concernés par la mesure.

A l'UMP, on signale que déjà aux municipales parisiennes de 2008 avaient été décidées "15 à 20" suspensions.

S.A.