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Municipales à Paris: Buzyn "arrête" sa campagne mais ne se retire pas

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La candidate La République en marche est arrivée en troisième position du scrutin avec 17,3%

La candidate investie par LREM pour les municipales à Paris, Agnès Buzyn, a décidé d'arrêter sa campagne lundi, mais "ne se retire pas", et appelle tous les colistiers et militants de son parti à "rester chez eux", a appris l'AFP auprès de son équipe.

"Compte tenu de l'aggravation rapide de la situation sanitaire et de la situation dans les hôpitaux, j'arrête la campagne du deuxième tour", écrit dans une lettre l'ex-ministre de la Santé. "Elle arrête sa campagne, ça ne veut pas dire qu'elle retire sa candidature", a nuancé son entourage. 

"Je demande à toutes mes équipes, les têtes de liste, les colistiers, les équipes de campagne, d’arrêter les actions de campagne et de suivre les recommandations du Gouvernement et donc de rester chez eux", a ajouté l'ancienne ministre de la Santé.

"La seule priorité des Parisiennes et des Parisiens aujourd’hui doit être la lutte contre l’épidémie de Coronavirus et la préservation de la santé de nos concitoyens", a déclaré la candidate LaREM, qui a obtenu 17,3% des suffrages dimanche lors du premier tour, arrivant en troisième position derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati.

Vers un report du second tour?

Face à une pandémie de coronavirus, qui alimente les rumeurs de confinement total de la France et de report du second tour des élections municipales, prévues dimanche, le président Emmanuel Macron prendra de nouveau la parole lundi à 20 heures.

A Paris, aucune discussion n'a commencé encore entre les différentes équipes de campagne. "S'il y a annulation du second tour comme cela se profile, il est évident qu'il n'y a pas lieu de se précipiter sur la question de l'alliance", soulignait auprès de l'AFP un politique dans l'entourage de Cédric Villani, ex-LREM arrivé 5e dimanche.

Interrogée par l'AFP, l'équipe de campagne de la maire sortante Anne Hidalgo espérait que "les résultats du premier tour seraient maintenus". Selon Jean-Louis Missika, "un vote par correspondance est la solution" pour maintenir un second tour, dans des délais raisonnables, dans un contexte de pandémie.

Ju. M. avec AFP