BFMTV
Municipales

Municipales à Paris: bataille de chiffres entre NKM et Hidalgo

Nathalie Koscuisko-Morizet mercredi 13 novembre à Paris

Nathalie Koscuisko-Morizet mercredi 13 novembre à Paris - -

NKM a dégainé une "note de la direction des finances" annonciatrice selon elle d'une hausse des impôts locaux en cas d'élection de sa rivale PS. L'équipe de cette dernière a répondu quelques minutes plus tard.

La candidate UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet avait annoncé dès mardi soir qu'elle détenait des preuves d'une hausse des impôts préparée par sa concurrente socialiste Anne Hidalgo.

Mercredi, à son siège de campagne, rue de Lune dans le 2e arrondissement, l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy a dégainé "une note de la direction des finances de la ville sur les "projections financières 2014-2015".

Au chapitre des "marges de manoeuvre en termes de recettes" apparaît parmi quatre "leviers" possibles "une augmentation des taux de TH/TF" (taxe d'habitation et taxe foncière, ndlr). Le produit de la recette de telle ou telle hausse est aussi chiffré.

Voilà les "preuves" promises par NKM du plan secret d'augmentation des impôts pic.twitter.com/SEJ8j8yk5S
— Thibaut Pézerat (@ThibPez) November 13, 2013

"Camoufler la vérité"

"J'accuse Anne Hidalgo de camoufler la réalité, [...] de tromper sciemment les Parisiens sur les finances de la ville. En fidèle élève de François Hollande, elle s'apprête à une razzia" en terme d'impôts locaux, a lancé NKM.

Les promesses d'Anne Hidalgo, allant dans le sens un statu-quo des impôts locaux serait donc un "exercice de propagande", "une escroquerie politique et morale".

Bataille de communication

Mais dans cette bataille de communication, la candidate socialiste n'a pas tardé à répondre, quelques jours seulement après avoir elle-même porté l'estocade. Son équipe de campagne a même organisé une "note de cadrage budgétaire du projet" en réponse.

Parmi les "nouvelles exigences" de gestion déclinées figure l'engagement que les dépenses de la collectivité (ville et département) "n'évolueront pas plus que l'inflation". Le débat est clos pour l'heure. En attendant la prochaine salve. D'un côté ou de l'autre.

S.A. avec AFP