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Marie-Laure Harel (LaREM): "L'objectif est de commencer la semaine avec un nouveau candidat, idéalement lundi"

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Invitée sur le plateau de BFMTV, l'ancienne porte-parole de Benjamin Griveaux affirme que LaREM présentera rapidement un candidat de "consensus" pour défendre "le même projet" que l'ex-candidat.

Son ton est ferme mais empreint d'une certaine émotion. Marie-Laure Harel, désormais ex-porte-parole de Benjamin Griveaux, se dit comme lui "bouleversée", touchée par un sentiment d'injustice. Mais elle salue sa décision de se retirer. Une décision qu'elle juge "sage": "Il a eu cette conscience politique de se dire: on ne parle plus que de ça".

L'heure est déjà au choix d'un successeur à Benjamin Griveaux pour La République en Marche. "On espère un candidat en tout début de semaine, idéalement lundi", a affirmé Marie-Laure Harel sur le plateau de BFMTV. Son portrait robot est clair: il doit faire "consensus" auprès des différentes parties prenantes de la majorité, et pas seulement du parti présidentiel. 

"Le projet le plus abouti"

Le successeur de Benjamin Griveaux portera le même projet que son prédécesseur. "Le projet le plus abouti", estime l'élue du 3e arrondissement. Un candidat qui pourra "continuer la campagne sans être asphyxié par cette affaire".

L'heureux élu pourrait être Mounir Mahjoubi. Le député s'est déclaré "disponible". Aucune chance en revanche de rappeler le dissident Cédric Villani, selon Marie-Laure Harel: "Cédric Villani a décidé de sortir de notre circuit, c'est pas pour y rentrer par la fenêtre".

Violence politique

Marie-Laure Harel est également revenue sur l'atmosphère qui englobe le monde politique français. Elle déplore: "Ce qui me choque par-dessus tout, c'est cette violence politique. On n'a pas le droit, parce qu'on n'aime pas un candidat, parce qu'on n'aime pas un parti, d'aller caillasser des permanences, de bousculer des élus qui font des réunions publiques, de jeter des choses abjectes comme ceci sur les réseaux sociaux".

Sa conclusion est lapidaire: "Qui peut avoir envie de faire de la politique dans un contexte comme celui-là ?"

Florian Bouhot