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Lyon: Collomb reconnaît une poussée des Verts, fustige les divisions au sein d'En Marche

Gérard Collomb

Gérard Collomb - PHILIPPE DESMAZES / AFP

Selon des estimations encore provisoires dimanche soir, l'écologiste Grégory Doucet, un novice en politique, arrive en tête dans la capitale des gaules (avec 28,3% des voix) devant Etienne Blanc (LR, 16,5%) et le candidat de Gérard Collomb, Yann Cucherat (LREM, 14,8%).

"Une erreur a été commise et il convient de la réparer": le maire sortant de Lyon Gérard Collomb a pris acte dimanche soir de "la poussée" écologiste aux municipales, tout en attribuant le score décevant de son camp aux divisions au sein d'En Marche.

"Nous avons analysé les résultats sur la ville de Lyon (...) où il y a incontestablement une poussée des Verts, mais en même temps il y a aussi le fruit de nos divisions: si on ajoute les deux listes de l'ancienne majorité, on s'aperçoit qu'on serait partout en tête", a regretté face à plusieurs médias l'ancien ministre de l'Intérieur. 

Selon des estimations encore provisoires dimanche soir, l'écologiste Grégory Doucet, un novice en politique, arrive en tête dans la capitale des gaules (avec 28,3% des voix) devant Etienne Blanc (LR, 16,5%) et le candidat de Gérard Collomb, Yann Cucherat (LREM, 14,8%).

L'actuel premier adjoint de Collomb, en rupture avec le maire, Georges Képénékian, arrive en quatrième position avec 12,5%. Ce dernier s'est rallié à David Kimelfeld, l'ex-dauphin de Collomb à la métropole devenu son adversaire pour l'élection métropolitaine, dont le premier tour s'est tenu en même temps que les municipales.

Pour ce scrutin inédit à Lyon, aucune estimation globale n'était encore disponible à 23H00. Interrogé sur d'éventuelles alliances en vue du second tour, à la ville comme à la métropole, le maire a botté en touche, appelant "surtout les électeurs à se tourner" vers ses listes.

"Depuis quelque temps on sentait bien qu'il y avait une poussée des Verts avec les problèmes qui étaient au coeur de la campagne électorale: ceux du réchauffement climatique et de la biodiversité. Même si on montrait que d'autres solutions pouvaient être apportées, on voyait bien qu'une partie de la jeunesse avait envie de ce vote vert", a encore analysé M. Collomb, avant de conclure: "la division ne paie jamais".

Cy.C avec AFP