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En meeting, Hidalgo appelle à l'union face au risque de "retour en arrière"

Anne Hidalgo au lancement de sa campagne, le 13 janvier 2020.

Anne Hidalgo au lancement de sa campagne, le 13 janvier 2020. - Alain Jocard - AFP

La maire sortante de Paris, favorite dans les sondages, tenait ce mercredi soir son premier meeting d'ampleur à l'Élysée-Montmartre. Devant près d'un millier de soutiens, elle a égrené ses propositions pour un deuxième mandat.

"Face à ce risque de vivre moins bien demain, de baisser les bras face au dérèglement climatique", Anne Hidalgo a appelé ce mercredi ses soutiens à se mobiliser dès le premier tour des municipales pour la porter vers un deuxième mandat à la mairie de Paris.

Faire "un Paris écologique et solidaire", poursuivre la politique de logement, diminuer la place de la voiture, végétaliser la ville ... la maire PS sortante a égrené les principales mesures de son programme au cours de son premier meeting de campagne, à l'Elysée Montmartre.

"Une leader d'exception"

Devant près d'un millier de soutiens, d'élus et de têtes de liste, et après des discours de l'humoriste Christophe Alévêque, de Beate et Serge Klarsfeld, la candidate a estimé qu'"il ne faut pas minimiser l'enjeu de cette élection".

Le risque est, selon elle, celui d'un "retour en arrière (avec) une ville qui s'éteint peu à peu", avec "le retour des voitures", où l'ambition serait "de ne surtout rien changer" ou "de ne plus construire de logements sociaux alors que nous en avons cruellement besoin" ou "augmenter le tarif des cantines".

"Nous devons nous unir", a lancé dans une incantation Anne Hidalgo, devant une salle mobilisée mais pas comble qui a pu visionner une vidéo du maire de Los Angeles Eric Garcetti, saluant en Mme Hidago "une leader d'exception".

En tête des sondages

"À celles et ceux qui croient que ce Paris est acquis, dites-leur que nous avons face à nous des partisans du retour en arrière" et "le choix que vous aurez à faire les 15 et 22 mars sera déterminant".

Bien que placée depuis des mois en tête des intentions de vote, la maire sortante, soutenue par la plateforme "Paris en commun" (Parti socialiste, Parti communiste, élus de Générations, et personnalités issues de la société civile) est talonnée par la candidate LR Rachida Dati, qui ne cesse de progresser dans les sondages.

La menace Rachida Dati

Pour l'actuel adjoint à la maire de Paris en charge du Logement et candidat dans le XVIIIe arrondissement, Ian Brossat, "il faut éviter que Rachida Dati fasse main basse sur Paris".

Ce mercredi, ses lieutenants prenaient le temps de tacler les annonces ou les postures des principales adversaires d'Anne Hidalgo, moquant "le conservatisme" de la candidate LR, ou "l'absence de programme d'Agnès Buzyn" (LaREM).

F.B. avec AFP